Jeudi matin 28 novembre, le Youtubeur Martial Obry, dit Lanterne Cosmique, est intervenu à l’ORT Strasbourg.
Ce youtubeur, très connu dans le milieu des vidéastes du web, réalise depuis 5 ans des vidéos de culture scientifique sur sa chaîne, dédiée, comme il le souligne, « à l’hyper curiosité, aux sciences et aux mystères de l’univers ». Des sujets incroyables se mêlent souvent à des perspectives sur notre monde et parfois cela digresse quelque peu, sur le mode de l’humour, de la critique ou de la dérision… Combien pèse un nuage ? Pourquoi oublie-t-on ? Qu’est-ce que l’électro et la magnéto perception ? Peut-on construire une échelle jusqu'à la lune ? Jusqu'où un arbre peut-il pousser ? Un bleu cyan est-il vraiment bleu ?...
Les étudiants des classes de DNMADE et de BTS Design de mode ont assisté à cette intervention, planifiée et animée par Leiv Fraenkel, leur professeur de philosophie et organisée par l’établissement. Le thème choisi portait sur le concept de beauté et d’esthétique dans l’histoire de l’art, l’histoire des sciences et de la philosophie.
Issu de la filière de design graphique et des arts décoratifs, Martial Obry, en s’appuyant sur une de ses vidéos, a développé la notion de chromatisme et l’aspect subjectif de la perception des couleurs sur le plan individuel, mais aussi dans l’histoire de l’art. Le sujet s’est ensuite déployé autour des multiples approches philosophiques de la notion de beauté, de l’antiquité grecque jusqu’à l’art moderne et l’art contemporain ; la beauté et la sollicitation des sens, la délectation, le beau et le laid, les harmonies consonantes ou dissonantes, l’efficacité de l’art, la sélection naturelle, la génétique et la beauté, le détournement politique de la notion d’art de la Grèce antique jusqu’aux fascismes du 20èmesiècle…
De nombreuses questions ont été posées par les étudiants et leurs enseignants. Les différentes réponses et approches ont permis de comprendre qu’il était difficile de théoriser sur une notion si riche et si vaste qui a évolué dans le temps, d’autant qu’elle fait appel aux différents domaines du sensible et de plus en plus aujourd’hui à nos émotions.
