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Peut-on réussir en BTS CG sans être bon en maths ? L’histoire de Sharone

Peut-on réussir en BTS CG sans être bon en maths ? L’histoire de Sharone

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Peut-on réussir en BTS CG sans être bon en maths

Quand Sharone a choisi le BTS Comptabilité et Gestion, une angoisse lui collait à la peau : les maths. À peine le mot prononcé, elle se revoyait en terminale, bloquée devant des équations, persuadée qu’elle n’était pas faite pour ça. Alors pourquoi ce choix ? Et surtout, comment s’en est-elle sortie ?

« J’avais des a priori sur le BTS CG »

« Franchement, je pensais que ce BTS était rempli de maths. Je m’imaginais des cours comme au lycée, des chiffres, des calculs compliqués », raconte Sharone. Elle envisageait d’abord un BTS plus littéraire, mais l’attrait d’un métier concret et les conseils de proches l’ont convaincue de tenter le BTS CG.

Dès les premières semaines, la réalité l’a surprise : « Oui, il y a des maths, mais pas comme au lycée. C’est appliqué, logique. On comprend pourquoi on fait les choses. »

Des maths utiles, pas abstraites

En BTS CG, les maths ne sont pas une fin en soi. Elles servent à comprendre la gestion d’une entreprise, à analyser un bilan, à faire parler des chiffres. « Ce ne sont pas les maths qui m’ont changée, c’est le contexte », explique Sharone. « Avant, je subissais. Là, je réfléchis à ce que les chiffres veulent dire. »

Les enseignants insistent sur la méthode, la rigueur, et accompagnent les étudiants pas à pas. « Je n’avais jamais compris une feuille de paie. Maintenant je peux l’expliquer. C’est concret, c’est rassurant. »

Le déclic de la confiance

Avec le temps, Sharone a gagné en assurance. Elle n’est pas devenue une passionnée de calculs, mais elle a compris qu’elle était capable. « Je pensais que les maths étaient une barrière. En fait, elles sont devenues un outil. »

Cette prise de conscience a changé sa manière de travailler, mais aussi de se voir. « Je me dis maintenant : si j’ai réussi ça, je peux réussir d’autres choses. »

Un message pour ceux qui hésitent

Sharone tient à le dire : « Il ne faut pas avoir peur du BTS CG à cause des maths. Ce n’est pas une question de niveau, mais de volonté. Si on s’implique, on progresse. Et surtout, on n’est jamais seul.« 

Aujourd’hui en deuxième année, elle envisage sereinement la suite. Peut-être un DCG, son campus de Montreuil le propose. Mais une chose est sûre : les maths ne l’effraient plus.

Points clés de lecture