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Alternance : pourquoi Jonathan a failli abandonner sa recherche d’entreprise

Alternance : pourquoi Jonathan a failli abandonner sa recherche d’entreprise

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Alternance pourquoi Jonathan a failli abandonner sa recherche d’entreprise

Quand Jonathan a décidé de faire son BTS Comptabilité et Gestion en alternance, il était motivé. « J’avais envie d’être sur le terrain, de voir à quoi ressemblait vraiment le monde du travail », explique-t-il. Mais entre la théorie et la réalité, il y a eu un fossé. Trouver une entreprise s’est révélé bien plus difficile qu’il ne l’imaginait.

Une recherche qui s’éternise

Depuis son appartement à Paris, Jonathan passe des heures à envoyer des CV. Comptables, TPE, PME, grandes boîtes parisiennes… Il vise large, mais reçoit surtout des silences. « Au début, je pensais que ce serait rapide. Puis les semaines sont passées, et j’ai commencé à douter. »

Il envoie plus de 80 candidatures. Peu de réponses, quelques entretiens. « Des fois, je sentais que ça collait, mais on me disait qu’ils avaient choisi quelqu’un de plus expérimenté. »

Le moral dans les chaussettes

Jonathan garde le sourire en cours, mais intérieurement, il craque. « Je me disais : à quoi bon ? Est-ce que je suis fait pour ça ? Est-ce que je vais devoir abandonner ? » Il pense même revenir en formation initiale. « J’avais l’impression que je valais moins que les autres. »

L’intervention de Jennifer Attal

C’est à ce moment-là qu’intervient Jennifer Attal, Responsable CFA et Adjointe Pédagogique à Montreuil. « Je l’ai vue fatigué, stressé. On a pris un temps pour refaire son CV, cibler différemment ses candidatures, travailler son discours. »

Jennifer joue aussi les relayeuses. « Elle a activé son réseau, m’a recommandé à un cabinet comptable du 15e arrondissement. Je suis allé en entretien, j’étais prêt. »

Une signature qui change tout

Jonathan décroche enfin un contrat. Il bosse aujourd’hui dans un petit cabinet dynamique, où il apprend « à vitesse grand V ». « J’ai enfin l’impression d’être à ma place. Et surtout, j’ai tenu bon. »

Il n’oublie pas ceux qui l’ont aidé. « Jennifer, c’est plus qu’une responsable. Elle m’a soutenu quand moi-même je n’y croyais plus. »

Son conseil aux futurs alternants

Jonathan n’idéalise rien. « C’est dur. Mais il faut s’accrocher, demander de l’aide, élargir ses recherches. Et garder confiance. On finit par y arriver. »

Points clés de lecture