Ils n’ont pas attendu un master ni des années d’expérience pour se lancer. Diplômés d’un BTS Professions Immobilières, plusieurs jeunes franchissent aujourd’hui le pas de l’entrepreneuriat. Direction Toulouse, où l’un d’eux vient d’ouvrir sa propre agence.
Un BTS, une ambition
Maxime, 22 ans, vient tout juste de créer son agence immobilière dans le centre de Toulouse. Son parcours ? Un BTS PI, qu’il a suivi en alternance. « J’ai toujours su que je voulais être indépendant. Le BTS m’a donné les bases juridiques, commerciales et techniques pour me sentir légitime. »
Comme lui, de plus en plus de jeunes voient dans le BTS Professions Immobilières un tremplin vers l’autonomie professionnelle. Moins théorique qu’une licence, plus concret qu’une formation courte, ce diplôme en deux ans permet de plonger directement dans le réel.
L’alternance comme déclic
Pendant ses études, Maxime a travaillé dans une petite agence familiale. « J’étais sur le terrain, j’ai vu les clients, les négociations, les galères aussi. Mais ça m’a formé. »
L’alternance, pilier du BTS PI, expose les étudiants à la vie professionnelle. Elle permet d’acquérir les réflexes du métier, de créer un réseau, et parfois, de découvrir une vocation entrepreneuriale.
Pas besoin d’attendre 30 ans
Monter son agence à 22 ans peut surprendre. Pourtant, le secteur de l’immobilier reste l’un des rares où la jeunesse n’est pas un frein. « Les clients veulent surtout quelqu’un de réactif, honnête et compétent. L’âge, ce n’est qu’un chiffre », estime Maxime.
Avec un statut d’agent commercial ou une micro-entreprise, il est possible de se lancer rapidement, même sans locaux physiques. Les plateformes, les outils numériques et les réseaux sociaux permettent aujourd’hui d’opérer efficacement avec peu de moyens.
Le regard des pairs
Autour de Maxime, certains anciens camarades du BTS PI ont aussi choisi la voie de l’indépendance. « On s’encourage, on partage nos bons plans. On se sent un peu comme une génération de pionniers. »
Leurs agences ne sont pas encore célèbres, mais elles existent. Et elles incarnent un nouveau visage de l’immobilier : plus jeune, plus audacieux, plus mobile.
Un modèle inspirant
Le parcours de Maxime n’est pas une exception. Il est le reflet d’une tendance plus large : celle de jeunes qui refusent d’attendre pour réaliser leurs ambitions.
Avec un BTS PI en poche, un peu de courage et beaucoup de travail, il est donc possible de monter son agence. Pas besoin d’être senior pour être patron.
Et si c’était ça, la nouvelle définition du succès dans l’immobilier ?