Maxime avait 20 ans quand il a obtenu son BTS Maintenance des Systèmes – option Systèmes Énergétiques et Fluidiques. À l’époque, il pensait simplement pouvoir travailler sur des chaudières, pompes et systèmes thermiques. Il ne se doutait pas qu’un jour, il construirait un pont dans une zone rurale d’Afrique.
Après son diplôme, il commence comme technicien de maintenance pour une PME spécialisée en énergies renouvelables. Il intervient sur des installations solaires, moteurs hydrauliques, systèmes de pompage d’eau… Très vite, il se passionne pour l’aspect « aller vers les besoins essentiels » : fournir de l’eau, de l’énergie dans des zones isolées.
Le déclic humanitaire
Deux années plus tard, une ONG le sollicite : « Vous voulez venir installer un système solaire + pompe dans un village au Niger ?» Le défi l’attire. Il accepte.
Sur place, il découvre un village enclavé, sans réseau électrique ni eau potable fiable. Il installe une pompe à eau solaire pour alimenter le puits, puis met en place un mini-réseau électrique pour l’école.
Mais c’est là qu’arrive le véritable tournant. Une passerelle piétonne sur une rivière saisonnière s’est effondrée. Les enfants n’avaient plus de chemin pour aller à l’école.
Maxime, avec ses compétences en mécanique, hydraulique et résistance des matériaux, se lance dans un projet fou : « Je vais essayer de reconstruire une passerelle provisoire. » Avec les habitants, il conçoit une structure légère mais solide. En quelques semaines, la rivière est de nouveau franchissable. Le pont devient un symbole.
Une carrière tournée vers l’impact
De retour en France, Maxime n’est plus le même. Il rejoint une ONG spécialisée dans les infrastructures rurales. En 2025, soit six ans après son BTS Maintenance des Systèmes, il :
- dirige des équipes dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne ;
- pilote des projets de micro-centrales solaires ;
- supervise la construction de ponts ou passerelles ;
- forme des techniciens locaux aux systèmes énergétiques et fluidiques.
Il le dit souvent : « Quand le pont que j’ai aidé à construire résiste aux pluies, je sais que j’ai fait du bon travail. Pas pour moi, pour eux. »
Ce que le BTS lui a vraiment appris
Son BTS MS SEF lui a apporté bien plus que des compétences techniques. Il a appris à :
- diagnostiquer, réparer, adapter en toutes circonstances ;
- comprendre les circuits fluidiques et thermiques ;
- travailler en équipe, avec rigueur et sécurité ;
- réagir face à l’imprévu.
Mais surtout, il a découvert que la technique pouvait être mise au service de l’humain. Ce BTS est inscrit au RNCP sous le numéro 36968.
Un message aux futurs étudiants
Maxime aime conclure par ces mots :
« Quand vous apprenez à entretenir une pompe ou une installation solaire, pensez à ce que cela peut changer pour d’autres. Avec ce BTS, vous pouvez faire bien plus que de la maintenance : vous pouvez changer des vies. »
Aujourd’hui, son parcours inspire. Et peut-être, demain, ce sera le tien.