Interventions autour des préjugés dans les classes de Seconde et de Première de l’ORT Strasbourg

Mardi 26 mars ont eu lieu deux événements en parallèle dans les classes du Lycée. Après un partenariat avec le Mémorial de la Shoah, nous avons pu recevoir deux intervenantes, Laurine Bahloul et Maëlle Grolier.

Mme Bahloul est intervenue auprès des deux classes de 2nde Générale sur le thème des préjugés. Après une présentation du Mémorial de la Shoah (pour les deux classes qui feront le voyage de la mémoire en Pologne en juin), elle a commencé par les préjugés qui ont été utilisés, lors de la Seconde Guerre Mondiale, contre les Juifs. Puis elle a appelé les élèves à proposer d’autres préjugés actuels… pour trouver avec eux leurs mécanismes, nés d’une idée caricaturale, puis fixés dans une formule partagée avant de devenir une vérité générale. Un après l’autre, on a alors déconstruit les préjugés, et conclu qu’on ne les empêchera pas d’exister, mais qu’en étant conscient de ce qu’ils sont et font, on vivrait plus intelligemment.

Mme Grolier est intervenue auprès des classes de 1ère sur le thème de la théorie du complot, dans le cadre de la Semaine de la Presse et des Média. Après quelques exemples historiques dont la Shoah, elle a étudié avec les élèves différents exemples contemporains, leurs origines et surtout leurs conséquences.
Ces deux interventions sont venues enrichir le parcours des élèves, pour la qualité de la Vie Lycéenne et les connaissances… à l’approche du bac de français, cela pourrait bien servir !

All-focus

« Imagine la Cité des Droits de l’Homme » Maxime Dechoux, étudiant en DN MADE à l’ORT Strasbourg 1er prix dans la catégorie Lycée

Maxime Dechoux, étudiant en 1ère année de DN MADE ( Diplôme National des Métiers des Arts et du Design) a remporté le premier prix du concours organisé par l’association Regards d’Enfants de Strasbourg sur le thème Imagine la Cité des Droits de l’Homme.
Maxime Dechoux a imaginé sur plusieurs planches de dessin A3, une cité aux lignes futuristes avec des institutions représentatives des Droits de l’Homme et du Citoyen…
Présidée par Mme Brigitte Kahn, la présidente de l’association, le jury s’est réuni mardi 19 mars au siège de l’Association pour déterminer les gagnants des différentes catégories de cette 11ème édition du concours.
Plus de 400 jeunes ont participé à la 11ème édition de ce concours. Les candidats avaient entre 6 et 18 ans et concouraient dans l’une des six catégories : écoles primaires, collèges, lycées, centres socio-culturels, école de la deuxième chance et individuels. Au total, dix-neuf créations ont été proposées cette année, sous de nombreuses formes : maquettes, dessins, textes, vidéos, jeux,… tous les modes d’expression étaient autorisés. Frédérique Neau-Dufour, directrice du Centre Européen du Résistant Déporté, membre du jury, insiste à ce sujet : « On laisse parler la créativité des jeunes pour ce concours. »
Le prix sera remis à Maxime Dechoux à l’ENA le jeudi 20 juin avec l’ensemble des autres prix et récompenses décernés aux récipiendaires, élèves du Primaire, des Collèges et Lycées de Strasbourg et de la Région…

Exposition Femmes scientifiques au CDI

Au CDI, à l’occasion de la journée de la femme, et jusqu’au 18 mars 2019 : nos élèves ont découvert des femmes scientifiques d’Alsace et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui.
Empruntée au Jardin des sciences, cette exposition met en valeur des portraits de femmes scientifiques d’Alsace. Ces femmes nous montrent, jusqu’à l’évidence, qu’il n’y a pas de fatalité liée au sexe dans les vocations et les compétences. La science est universelle.
A travers ces portraits de femmes, autant de possibilités de s’ouvrir à des métiers qui ne sont pas assez investis par les femmes, la faute à des clichés persistants !

DNA du 19/3/2019 ROBERTSAU - Exposition au Lieu d’Europe

Découvrir les Stolpersteine, ces pavés de mémoire
L’exposition « Les Stolpersteine, pavés de la mémoire » a été inaugurée jeudi soir au lieu d’Europe. Elle est ouverte aux visiteurs jusqu’au 27 mars.

Au centre, Bertrand Goldman, trésorier et secrétaire de l’association « Stolpersteine 67 ». PHOTO DNA

Stolpersteine , autrement dit « la pierre qui fait trébucher » ; tel est le nom donné par l’artiste Gunter Demnig à des petits pavés qui informent du nom, prénom, de l’année de naissance et du destin de victimes du nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale. Actuellement, il existe plus de 77 000 Stolpersteine dans 22 pays européens et le nombre continue d’augmenter ! À Strasbourg, capitale européenne, il semblait évident de se joindre à un tel projet. Une équipe pluridisciplinaire travaille ainsi depuis trois ans sur le concept et vingt premiers Stolpersteine seront déposées le 1er mai dans les rues strasbourgeoises, suivies de 30 autres cet automne.

Atteindre tout le monde

Ces pavés vont voir le jour en Alsace grâce à l’action de l’association « Stolpersteine 67 ». Elle travaille avec de nombreux partenaires locaux, notamment l’école ORT, le lycée Oberlin ou encore la faculté d’histoire, car trois étudiants se joignent aux travaux de recherches.

Fabienne Regard, historienne et présidente de l’association, explique : « Ces pierres servent à atteindre dans la rue des gens qui ne viendront jamais voir l’exposition. » Bertrand Goldman, trésorier et secrétaire, ajoute : « Ce projet arrive au bon moment. » Il se réjouit de l’enthousiasme de tous les acteurs face à cette idée. Un projet très complet qui mélange l’histoire, l’art et la pédagogie !
Exposition jusqu’au 27 mars au Lieu d’Europe http://lieudeurope.strasbourg.eu/exposition-stolpersteine-comment-un-pave-de-moins-de-10-cm-est-il-devenu-le-plus-grand-memorial-des-victimes-du-nazisme-au-monde/

DNA - Exposition de peinture Le hasard, possibilité ou méthode ?

Thème académique 2019 du Printemps de l’écriture, le hasard constitue le sujet fédérateur de l’exposition de peinture qui s’ouvre à l’ORT Strasbourg, ce lundi.

De nombreuses manifestations autour de ce thème se déploieront dans l’académie de Strasbourg durant le printemps. L’exposition qui s’ouvre ce lundi à la résidence ORT Clemenceau propose une exploitation du sujet dans le domaine des arts plastiques et des arts appliqués.
Volontaire et imprévisible à la fois, systématiquement organisé ou livré aux configurations mouvantes de l’accident, figure privilégiée de l’aléa par les artistes, le hasard a toujours eu une place importante dans le processus de la création artistique. Le hasard peut se définir comme un exercice qui interroge les limites de l’invention, le goût, la mémoire et l’oubli, les conditions de la perception… Il est appréhendé en situation dans une dimension opératoire, il peut être pratiqué voire pensé à travers des méthodes rigoureuses où l’activité artistique croise la réflexion philosophique et les méthodes scientifiques.
Des figures importantes de l’art contemporain comme Breton, Ernst, Duchamp, Man Ray, Pollock, De Kooning ou même Pierre Boulez et John Cage dans le registre musical ont utilisé le hasard comme un véritable complice de leur création.

14 artistes invités

Le hasard est un jeu de dés entre l’artiste et sa création, indéfiniment réitérable, une véritable musique qui se déploie au gré de l’imprévu et qu’il détourne et exploite à convenance. Il devient alors l’acteur principal d’une entreprise de désacralisation de l’art, qui permet de redéployer l’invention sur le mode du « pseudo » et/ou de l’« artifice ».
Restituer un champ plastique spécifique qui permet à cette question de se déployer, tel a été l’enjeu que les 14 artistes invités — Audrey Hueber, Miglena Jivkova, Christiane Bricka, Émilie Graebling, Dorothée Jost, Célia Laville, Valérie Etter, Christine Schaal-Pascoet, Pascal Stutz, Frédéric Schwoertzig, Daniel Touitou, Jean-Michel Koch et Richard Aboaf — ont eu à maîtriser à travers des oppositions classiques comme l’ordre et le désordre, le contrôle et la déprise, la forme désirée et l’accident.
Les étudiants du diplôme national des Métiers des arts et du design de l’ORT présenteront également un projet sur le thème « Germes du hasard ». Cette exposition est placée sous l’égide de l’Inspection académique et de la Délégation académique à l’action culturelle.
Du 4 au 13 mars de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h à la résidence ORT Clemenceau à Strasbourg (entrée par l’ORT Laure-Weil, 11 rue Sellénick).

DNA - Exposition de peinture à l’ORT jusqu’au 13 mars A Strasbourg, l’art pour conjurer l’antisémitisme

Alors que les actes antisémites se multiplient en Alsace et en France, l’ORT présente à Strasbourg une exposition de peinture sur le thème du hasard. Ici, chacun prône les vertus de l’éducation.

Le vernissage de l’exposition a été agrémenté d’un programme musical. Mathilde Armengaud était à la harpe, Pauline Rougier au saxophone. PHOTO DNA - Dominique DUWIG

L’ambiance était pesante dimanche soir, au moment du vernissage de l’exposition de peinture organisée par l’ORT Strasbourg sur le thème du hasard. Tandis qu’on ne compte plus le nombre d’actes antisémites, à l’image de la profanation, dans la nuit de vendredi à samedi, de la stèle rappelant la destruction par les nazis de l’ancienne synagogue de Strasbourg, retrouvée renversée.
En tant que premier adjoint au maire, en charge de la culture, Alain Fontanel a apporté le soutien de la municipalité de Strasbourg. « Jamais, depuis la Seconde Guerre mondiale, l’antisémitisme ne s’est aussi bien porté, a-t-il averti. Prenant des formes diverses, y compris à Strasbourg. »
« Nous sommes tous révoltés, a dit avec force l’élu. Tous mobilisés pour dénoncer, agir, réprimer et condamner. » Et de recommander les vertus de l’éducation. Avec en particulier « les arts et la culture » qui en découlent.
Si « le hasard » a été choisi comme thème du Printemps de l’écriture, « le hasard veut aussi que les juifs fêtent Pourim dans quelques jours », a indiqué Michel Benoilid, le directeur de l’ORT Strasbourg. Pourim , une légende vieille de 2 500 ans relatée dans la Bible, dans le livre d’Esther. L’histoire dit que l’épouse du roi de Perse est intervenue auprès de son mari pour obtenir l’annulation du décret d’extermination des juifs qu’avait préparé son Premier ministre. Ce dernier « a joué aux dés pour fixer la date de l’extermination », précise-t-il. « C’est comme si, par là même, il se moquait d’eux, en soutenant que la décision de vivre ou de mourir ne pouvait dépendre d’un Dieu, mais d’un hasard aveugle. »

« Pernicieux, intellectualisé, banalisé ou amalgamé »

Michel Benoilid juge que l’« on pourrait renverser ce raisonnement, et entendre que c’est de la dénégation du hasard dont il s’agit ici ». Texte qui fait ressortir, selon lui, « de manière explicite l’intemporalité de l’antisémitisme tenace qui, sous des formes diverses mais constantes, perdure et ressurgit par vagues régulières ». Et de conclure : « Il est pernicieux, intellectualisé, banalisé ou amalgamé. »
L’exposition est présentée à la Résidence ORT Clemenceau jusqu’au mercredi 13 mars, de 10h à 12h et de 14h à 17h - Entrée par l’ORT Laure Weil - 11, rue Sellenick à Strasbourg.

Vernissage de l’exposition de peinture sur le thème du Hasard

Vernissage de l’exposition de peinture sur le thème du Hasard
Sujet académique du Printemps de l’Ecriture 2019
« Le Hasard comme possibilité ou comme méthode ? »

Thème académique du Printemps de l’Ecriture 2019, le Hasard a constitué le sujet fédérateur de cette exposition, qui s’est ouverte pour sa vingtième édition à l’ORT Strasbourg. De nombreuses manifestations autour de ce thème se déploieront dans l’Académie de Strasbourg durant ce printemps 2019. Notre exposition a proposé une exploitation du sujet dans le domaine des arts plastiques, des arts appliqués et de la photographie.

Le Hasard, comme possibilité ou comme méthode de travail, occupe une place importante dans le processus de création artistique. Volontaire et imprévisible à la fois, systématiquement organisé ou livré aux configurations mouvantes de l’accident, figure privilégiée de l’aléa par les artistes, le Hasard a toujours eu une fonction nécessaire dans le processus de la création artistique. Il peut se définir comme un exercice qui interroge les limites de l’invention, le goût, la mémoire et l’oubli, les conditions de la perception… Il est appréhendé en situation dans une dimension opératoire et peut être pratiqué, voire pensé, à travers des méthodes rigoureuses où l’activité artistique croise la réflexion philosophique et les méthodes scientifiques.
Des figures importantes comme Cozens, Hugo, Breton, Ernst, Duchamp, Man Ray, Pollock, De Kooning, Hantaï, Morellet ou même Pierre Boulez et John Cage, dans le registre musical, ont utilisé le hasard comme un véritable complice de leur création...
Le Hasard est un jeu de dés entre l’artiste et sa création, indéfiniment réitérable, une véritable musique qui se déploie au gré de l’imprévu et qu’il détourne et exploite à convenance. Il devient alors l’acteur principal d’une entreprise de désacralisation de l’art, qui permet de redéployer l’invention sur le mode du “pseudo” et/ou de l’“artifice”.

Restituer un champ plastique spécifique qui permet à cette question de se déployer, tel a été l’enjeu que les artistes invités ont eu à maîtriser à travers des oppositions classiques comme l’ordre et le désordre, le contrôle et la déprise, la forme désirée et l’accident. Ils ont articulé de manière singulière et personnelle la mise en œuvre du Hasard ; les œuvres proposées ont été le fruit d’une forme de manipulation et de maîtrise des mécanismes de sa réception.

14 artistes plasticiens ont répondu à l’appel du Hasard

Audrey Hueber, Miglena Jivkova, Christiane Bricka, Emilie Graebling, Dorothée Jost, Célia Laville, Valérie Etter, Christine Schaal-Pascoet, Pascal Stutz, Frédéric Schwoertzig, Daniel Touitou, Jean-Michel Koch et Richard Aboaf, ont présenté leurs œuvres dans ce cadre.
Les étudiants du Diplôme National des Métiers des Arts et du Design (DNMADE) de l’ORT ont proposé également un projet sur le thème « Germes du Hasard », déclinaison des abstraits géométriques en 3D générés par ordinateur sur des figurines de mode.
Cette exposition était placée sous l’égide de l’Inspection Académique et de la DAAC, la Délégation Académique à l’Action Culturelle.
Durant la soirée, plusieurs centaines de personnes étaient présentes au vernissage, des amis de l’établissement et des artistes exposants, des élus et représentants officiels de l’Académie de Strasbourg, de la Daac, de la Région, de la Mairie et de l’Eurométropole… Les retours qui ont suivi ce vernissage ont été élogieux sur la qualité de la présentation et sur son contenu.
Le prochain rendez-vous sur le même thème académique du Printemps de l’Ecriture 2019 - Le Hasard - est fixé au mercredi 3 avril au Gabion sur le Rhin à Drusenheim. Nos étudiants en BTS Design de Mode, avec l’aide des étudiants de DNMADE, présenteront près de 100 modèles réalisés en atelier de création sur ce thème. Gageons que cette soirée de gala nous promettra de belles surprises …

Nos étudiants de DNMADE au Shadok

Un groupe d’étudiants de la classe de DNMADE a participé le mercredi soir 13 février au vernissage de l’exposition RÉALITÉS DÉPLACÉES, le DESIGN A L’ÈRE DE l’ANTHROPCENE au Shadok, lieu municipal dédié aux cultures design et numériques.
Les étudiants en Master Design de la Faculté des Arts ont présenté tout un ensemble de travaux graphiques et plastiques, des maquettes, des photographies ainsi que des courts métrages sur leurs projets.
Cet important travail axé sur les évolutions technologiques, sur notre environnement et sur nos modes de vie, a proposé des solutions liées aux activités humaines en faisant appel au design.
Au rythme des évolutions technologiques, notre environnement et nos modes de vie se modifient. On parle d’« anthropocène » pour qualifier notre ère depuis que l’écosystème de la Terre est marqué par les activités humaines. Des micro-récits ont été inventés pour interroger les ressources naturelles, l’alimentaire, les changements climatiques, les flux migratoires, les technologies du quotidien, l’éducation ou encore l’économie du numérique par le prisme du projet de design…
Cette exposition Réalités déplacées, visible du 13 février au 3 mars, est une invitation à imaginer et à débattre de futurs probables à l’aide de solutions Design...
Science-fiction et imaginaires collectifs est le cycle thématique, fil rouge de l’année 2019 au Shadok…
D’anciens étudiants de nos classes de MANAA de l’ORT, étudiants à la Faculté des Arts de l’Université ou à la HEAR étaient également présents à ce vernissage.

Les Secondes GT de l’ORT Strasbourg sur les pas de Gutenberg

En parallèle de leurs travaux scolaires consacrés à Gutenberg, les élèves germanistes de Seconde GT2 et GT3 sont allés en janvier à Strasbourg, sur les traces de l’inventeur de l’imprimerie. Après avoir posé au pied de la célèbre statue, ils ont visité avec leur professeur d’allemand une exposition consacrée, par le Musée historique de Strasbourg, à Gutenberg et aux imprimeurs strasbourgeois, ainsi qu’à certains aspects de la riche histoire de notre ville.

Dans le cadre de cette exposition thématique, ils ont pu découvrir les travaux que plusieurs jeunes artistes d’Alsace et du Grand Est ont consacrés à l’imprimé. Parmi ces créations, des réalisations en 3D témoignent de l’évolution des techniques d’impression du Moyen Âge à nos jours.

Alors que l’année Gutenberg vient de s’achever – le 3 février, jour-anniversaire de sa mort en 1468 –, les créations graphiques de nos élèves sur la thématique « Gutenberg Superstar » pourront être admirées au CDI. Avis aux amateurs !

Et merci à Stéphane Bouanani-Witt, de la vie scolaire, pour les photos.