Découverte métiers du Numérique pour nos BTS SIO organisée par Magali Goudet, responsable du BTS SIO !
Merci Sully Group, Adélie Informatique Conseil , Altran Capgemini, Inetum, Gilles Polin, Philippe Malinge et Blanchon Groupe pour cette matinée d’échanges !
L’artiste et photographe israélienne Naomi Leshem, qui expose des deux côtés du Rhin, a participé à une masterclass avec les étudiants de l’ORT Strasbourg.
La ville de Buhl en Allemagne, le Windeck Gymnasium de Buhl, la ville et le Pôle culturel de Drusenheim soutenus par Interreg, le programme de l’Union européenne du Rhin supérieur qui accompagne les projets transfrontaliers le long de la frontière franco-germano-suisse, ont invité l’artiste et photographe
israélienne Naomi Leshem (*) à exposer des deux côtés du Rhin et à animer tables rondes et masterclass à Buhl, Drusenheim et Strasbourg sur le thème
« Conversations photographiques ».
Des photographies grand format présentées par paires, issues de différentes séries réalisées par l’artiste durant sa carrière et qui dialoguent entre elles, dialogues qui parfois nécessitent une médiation pour entrer dans son univers, sont présentées à la Friedrichbau de Buhl ainsi qu’au Pôle culturel de Drusenheim.
Le lundi 11 octobre, le lycée ORT Strasbourg a organisé une masterclass avec les étudiants en 2e année de licence de DNMADE, le diplôme national des métiers d’art et du design enseigné dans l’établissement. Les étudiants des parcours Mode et Édition et du parcours Mode et Textile de la formation ont participé à cette masterclass et aux différents échanges avec l’artiste.
Expérience des plus enrichissantes, cette masterclass a permis aux étudiants de découvrir l’œuvre photographique de l’artiste, sa genèse et ses choix thématiques et techniques, la permanence des séries dans son travail, le processus créatif, la volonté aussi de rendre compte de la réalité même si la subjectivité et la sensibilité d’un artiste constituent des invariants du domaine artistique… Les échanges entre les étudiants et la photographe, qui s’exprimait en hébreu et qui a été traduite simultanément durant plusieurs heures, ont été des plus intéressants, le propos a été élargi à l’histoire de l’art, à la philosophie et à la relativité des cultures.
La masterclass, ou classe de maître comme on la nomme au Canada, est un cours de perfectionnement et de partage d’expérience donné par un professionnel ou une professionnelle d’une discipline. Cet enseignement de nature exceptionnelle examine un sujet de manière approfondie. D’autre part, l’état d’esprit et la pédagogie d’une masterclass ne sont jamais formatés. La personnalité du maître
domine la méthode d’enseignement et de partage. Ces expériences ne sont pas reproductibles ou interchangeables puisqu’il s’agit d’un retour d’expérience personnel, intellectuel ou professionnel.
Les deux expositions de Naomi Leshem sont visibles simultanément des deux côtés du Rhin jusqu’au 6 novembre.
Les étudiants de l’ORT Strasbourg exposent jusqu’au 6 novembre leurs travaux au Pôle culturel de Drusenheim sur le thème « Frontière-Dialogue-Communication » et visiteront les expositions des deux côtés du Rhin dans la semaine.
Jean-Marc Biry, président du collectif de photographes strasbourgeois Chambre à part, animera les tables rondes prévues à Buhl et Drusenheim.
(*) Naomi Leshem est l’une des photographes israéliennes les plus renommées. Ses travaux ont été exposés à New York, Milan, Zurich et Tel Aviv. Pour la première fois, un volet de son travail est présenté simultanément en France à Drusenheim (Pôle culturel) et en Allemagne à Buhl (Friedrichsbau) du 8 octobre au 6 novembre.
Shirel Bijaoui, apprentie en classe de Première Professionnelle de la filière Prothèse Dentaire à l’ORT Montreuil, a reçu les médailles d’argent régionale et départementale pour sa participation au concours du Meilleur Apprenti de France. Ce concours, organisé chaque année par la Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France, vise à promouvoir le travail manuel auprès des jeunes en apprentissage.
Shirel a ainsi été récompensée pour la qualité de ses réalisations. Son implication est particulièrement louable compte tenu des difficultés engendrées par la situation sanitaire. Elle a aussi pu compter sur l’accompagnement de ses professeurs, pleinement engagés pour sa réussite. Cette double distinction représente un nouveau succès, en cette fin d’année, pour les élèves de notre lycée professionnel, après la réussite récente de trois élèves opticiens au prestigieux Concours Delabre.
Monsieur Saint-Just, lui-même Meilleur Ouvrier de France et responsable départemental du concours, est venu remettre les prix à Shirel entourée de sa famille, de ses camarades, du personnel du lycée et de ses professeurs.
Monsieur Saint-Just a évoqué le prestige de ces médailles et leur impact très favorable sur l’insertion professionnelle des jeunes lauréats. Ces prix traduisent la
qualité remarquable du travail méticuleux et soigné de Shirel qui a été présentée comme un « véritable exemple » pour l’école, une ambassadrice de la réussite.
Il s’agit d’un événement important pour l’ORT Montreuil. Cette distinction est représentative de la qualité des enseignements dispensés et témoigne de la motivation de nos élèves.
Nous félicitons à nouveau Shirel pour son investissement et nous encourageons nos élèves à continuer à nous impressionner par leurs réalisations !
Marius R.
Dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, les élèves de seconde ont décidé de s’engager. Et
c’est à travers l’écriture d’un scénario et la réalisation d’un film que cela a été possible. C’est à partir
de l’œuvre de William Shakespeare, Roméo et Juliette, que les élèves ont entamé la réécriture de la
pièce de théâtre dans le but de la moderniser et ainsi défendre des thèmes importants dans leur vie
d’adolescent : les relations amoureuses 2.0, les relations parents-jeunes adultes parfois tendues, et
l’utilisation intempestive des réseaux sociaux. Autant dire que Roméo et Juliette, rebaptisés Jules et
Romane pour le projet, ont fait un bond dans le temps.
L’ensemble des élèves a élaboré le scénario tout au long de l’année, encadrés par Mme Costa,
professeure de français, et M. Scala, professeur-documentaliste. Les castings se sont déroulés en
mars 2021 mais le confinement d’avril a mis le projet sur pause. A la fin de celui-ci, les enseignants se
sont interrogés sur l’avenir du projet et ont alors sondé les élèves sur leurs motivations. C’est à cet
instant qu’il y a eu une étincelle : point de départ d’un projet audacieux, périlleux mais à terme,
unique et porteur d’apprentissages tant pour les acteurs, les scénaristes, l’équipe technique
(impressionnante), que pour les enseignants.
En effet, d’un point de vue pédagogique, les élèves ont approfondi leurs compétences littéraires :
écriture d’un scénario, recherches d’analogies avec le texte de Shakespeare, choix des scènes à
réécrire, utilisation du registre comique… Les compétences techniques ont également été
exploitées : organisation et gestion des tournages, mise en scène des acteurs, choix des lieux de
tournage en extérieur et en intérieur, montage vidéo, gestion du son, prises de vue, gestion des très
nombreuses vidéos sur des Google drive créés pour l’occasion. Bref, un travail d’organisation
fastidieux pour un résultat grandiose, au-delà de nos objectifs.
Ce projet innovant a valorisé le travail de nos élèves que nous remercions fortement pour leur
investissement et leur motivation sans faille et ce jusqu’à la fin des tournages qui ont duré au delà de
l’année scolaire.
Le 13 septembre 2021, l’avant-première du court-métrage de 35 minutes Jules & Romane a eu lieu
et a rassemblé les élèves, leurs parents et l’équipe éducative lors d’une projection à la salle Jacques
Berrier de Sarcelles village. Après les photos officielles sur le tapis rouge, les élèves ont finalement
apprécié de se voir et de s’entendre sur l’écran de cinéma, à un âge où il est pourtant difficile de
s’accepter. Nous avons entendu dans la salle obscure, de la surprise et des rires mais nous avons
surtout ressenti de l’émotion et de l’émerveillement dans les yeux grands ouverts de nos élèves.
Au terme de la projection, les Césars de l’ORT Villiers-le-Bel ont été attribués aux élèves lors d’une
cérémonie de remise de prix surprise sous les applaudissements du public : meilleure actrice,
meilleur acteur, second rôle féminin, second rôle masculin, espoir féminin, espoir masculin, meilleur
réalisateur….
Ce projet du début à la fin représente une grande satisfaction pour les enseignants qui reçoivent les
commentaires des parents : « Ma fille a vraiment du talent ! », « Je n’ai pas reconnu mon fils ! »,
« Vous représentez beaucoup pour les élèves ! », « Merci pour votre travail ! ».
Et des élèves : « Magnifique film ! Bravo et merci à tout le monde ! », « C’était hyper bien, très beau
projet ! », « C’était un plaisir de travailler avec vous et toute la classe », « Vous avez fait un travail
remarquable tout au long de l’année, sans vous il n’y aurait pas eu de film ! ».
Même si nous sommes conscients d’avoir enrichi les compétences de nos élèves, cela n’aurait pas
été possible sans cette classe si motivée et si investie, sans un minimum de persévérance, d’audace,
d‘harmonie et d’un peu de magie.
Saméra Costa & Frank Scala
Disparition de Monsieur Jules BLOCH, ancien Directeur Général d’ORT France (1976-1993).
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Monsieur Jules Bloch, ancien Directeur Général d’ORT France (1976 à 1993).
Un hommage officiel lui a été rendu le mercredi 1er septembre, à l’Hôtel des Invalides, en présence du Gouverneur le Général de Corps d’Armée Christophe de Saint-Chamas et du Médecin Général Michel Guisset, Directeur de l’Institution.
Monsieur Jules Bloch avant de devenir Directeur Général de notre institution en 1976, a été élève à l’ORT. Il suit les cours de l’école ORT et sous l’impulsion du professeur Jacques Bramson il fait partie d’un groupe d’élèves qui rend des services à la Résistance en réparant des postes de TSF et des armes récupérées.
Après la guerre, en 1945, il reprend contact avec l’ORT et organise le transfert de l’école de Dordogne à Strasbourg. Il fut employé par l’ORT comme moniteur d’électricité à l’école de Paris tout en poursuivant ses études. En 1956, il devient chef des travaux à l’ORT de Montreuil dont il prendra la direction en 1966.
A ses débuts à l’ORT, il prend une part très importante à la formation professionnelle et à l’emploi des anciens prisonniers de guerre et des anciens déportés. Cette expérience lui sera particulièrement utile au moment de la décolonisation où il aura à mettre en place des programmes spécifiques de formation et de placement professionnel pour les Juifs d’Afrique du Nord. Il prendra finalement sa retraite en 1993 et se consacrera à la mémoire de la Résistance et de la Déportation dans le but de pérenniser le souvenir.
Au nom de toute l’institution, ORT France adresse à Madame Bloch, ses enfants, ainsi qu’à toute sa famille, ses sincères condoléances.
Notre ancien collègue, Daniel Bueno, est décédé cet été en Corse. Ancien élève de l’ORT Tunis puis diplômé de l’Ecole d’ingénieurs de Genève, Daniel Bueno s’est engagé pendant plus de 10 années dans
le département de l’assistance technique de l’Union Mondiale ORT pour l’Afrique noire, à Conakry en Guinée.
De retour en France en 1982/83, il occupe aux cotés de Claude Sabbah, directeur de l’ORT Strasbourg, le poste de chef des travaux et de directeur adjoint jusqu’en 1999- 2000, année où il quittera l’Alsace pour une préretraite sur l’île de beauté avec toute sa famille.
Daniel Bueno a été l’artisan de la rénovation du Home Laure Weil après les accords signés avec le Consistoire Israélite du Bas-Rhin. Il a collaboré fortement à l’ouverture de nouvelles filières dans l’établissement, comme les Baccalauréats, l’installation du Collège, la Mention complémentaire en informatique industrielle, le BTS en Informatique industrielle, le BTS en Commerce international, les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles d’ingénieurs et bien sûr la création des classes de Seconde passerelle toujours en place à l’heure actuelle dans le schéma des formations de l’ORT Strasbourg.
Interlocuteur privilégié auprès de l’Académie de Strasbourg et du Rectorat, il a été un excellent gestionnaire et coordonnateur dans toutes ses missions, un homme fidèle et dévoué sans limites à la cause de l’ORT et à ses valeurs éducatives et humanistes.
A son installation à Bastia, il a aidé à la structuration de la communauté israélite de
la ville et s’est occupé des diverses manifestations culturelles et mémorielles ainsi
que de l’organisation des offices à la synagogue.
Il a été enlevé en plein été à l’affection de ses proches, entouré de ses deux filles, de son fils et de leur mère, après une longue hospitalisation consécutive à une mauvaise chute, Il demeurera présent dans les mémoires vives de l’ORT et de tous ceux, amis et collaborateurs qui l’ont connu.
C’est une plantation hautement symbolique qui s’est déroulée dans les jardins de l’ORT Laure Weil à Strasbourg au début du mois de juin, celle d’un olivier centenaire. Cette plantation était prévue depuis plusieurs mois à l’occasion du Centenaire de l’ORT France et ne pouvait être décalée.
A l’occasion de la venue de monsieur Raymond Soussan, directeur général de l’ORT France, venu saluer l’ensemble du personnel de l’ORT Strasbourg ainsi que le retour de monsieur Gabriel Guigui à son poste de directeur après plusieurs mois d’hospitalisation, une plaque commémorative a été dévoilée en présence de l’ensemble du corps enseignant et du personnel administratif.
Cet arbre à la symbolique très forte, qui peut être millénaire, est aussi symbole de longévité et d’espérance, des souhaits que nous formulons à l’ORT France à l’occasion de cette année anniversaire.
L’histoire de l’olivier se perd dans la nuit des temps et se confond avec celles des civilisations qui se sont succédées dans le bassin méditerranéen et qui ont à jamais marqué de leur empreinte la culture du monde.
L’olivier est un symbole de vie, de force, de fidélité, de paix et de réconciliation. Le rameau d’olivier est un signe pour signifier à Noé que le déluge est fini et que la décrue commence, la couronne d’olivier, elle est devenue le symbole des jeux olympiques depuis la Grèce antique.
Après 6 années passées dans les locaux de la rue Erlanger à proximité de la porte d’Auteuil. La Direction Générale d’ORT France a pris ses quartiers début juillet dans les locaux de l'École de Travail de la rue des Rosiers dans le 4ème arrondissement de Paris.
Les réformes successives relatives à la formation professionnelle et à la taxe d’apprentissage ainsi que la crise sanitaire de 2020, en amputant l’ORT d’une part significative de son budget, ont amené la gouvernance de l’institution à actionner divers leviers d’économies. C’est dans cette logique et en parfaite cohérence avec sa stratégie que la vente de son siège de l’Ouest parisien a été réalisée.
A l’heure du plan national de relance de l’apprentissage destiné à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, ORT France qui fête ses 100 ans cette année et dont le développement de l’alternance figure parmi ses objectifs prioritaires, envoie un signal fort en décidant d’installer son siège dans les locaux du CFA Ecole de Travail ORT, pionnier en qualité de Centre de Formation d’Apprentis depuis 1973.
Ainsi, choisir d’abriter les bureaux de sa Direction Générale dans les locaux de l'École de Travail de la rue des Rosiers n’aura été ni fortuit ni anodin. Il s’agit bien d’une volonté de s’implanter dans un lieu historique, devenu le centre névralgique de la plus importante organisation juive de formation et d’éducation. Elle pilotera désormais ses 7 centres de France avec près de 4000 élèves où seront conçus des programmes de formation et d’éducation novateurs et de qualité, adaptés aux besoins du marché de l’emploi. Ces programmes innovants permettront à des milliers de jeunes de se former et de trouver un métier digne et reconnu. Telle est la vocation de l’ORT.
Pour aménager les locaux, Il aura fallu l’expertise du cabinet Louis Guedj architecte DPLG, concepteur du précédent siège de la rue Erlanger qui a su avec subtilité reprendre les codes propres à l’ORT sous de nouvelles teintes et le savoir-faire de Frédéric Nakache, professeur de plomberie à l’école de travail, qui sous la conduite du Directeur Général Raymond Soussan, a supervisé le chantier en assurant le rôle d’interface entre l’architecte et l’équipe de travaux.
C’est ainsi que les services de la Direction Générale, finances, comptabilité et gestion, collecte de la taxe d’apprentissage, formation professionnelle, communication et informatique ont pu s’installer en ce début du mois de juillet 2021 dans des espaces de travail confortables et fonctionnels, lumineux, directement exposés sur la rue des Rosiers ; principale artère du Pletzl, le plus célèbre quartier Juif de Paris.
Alors il ne nous reste plus qu’à souhaiter à notre maison, comme le titre de la BD consacrée à son histoire, Mazal Tov et de toujours suivre sa « bonne étoile »…
Cette année encore, en raison de la pandémie liée au Covid et à la situation sanitaire, le grand défilé de mode prévu au Gabon de Drusenheim au bord du Rhin a été annulé.
C'est une version réduite qui a été présentée au sein même de l’établissement.
Les enseignants de la filière DNMADE, Audrey Hueber et Miglena Jivkova accompagnés par Lionel Courtot et son équipe technique pour la mise en scène, ont investi le grand escalier néo-gothique du bâtiment historique de l'ORT Strasbourg au 14 rue Sellénick, bâtiment classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis l'extension du secteur de la Neustadt de la ville en 2017.
L'espace, mis en valeur par un savant éclairage, utilisé sur un dénivelé de 2 étages a servi à la présentation des modèles réalisés par nos étudiantes et étudiants sur la thématique du Printemps de l'écriture 2021, "Labyrinthe".
Cette version réduite du défilé de mode a été maintenue en dépit des annulations et difficulté induites par la pandémie, perspective réduite certes mais elle a tout de même pu se nouer autour de l’imagination, de la créativité et du talent de nos étudiants de DNMADE.
