Jeudi 10 février, les étudiants de DNMADE en 2ème année, parcours textile, se sont rendu au salon Première Vision à la Maison de la Mutualité à Paris avec leur professeur Floriane Schmitt.

Ce salon, Créé en 1973 par une quinzaine d’acteurs lyonnais de l’industrie de la soie, Première Vision a inventé une plateforme d’échanges mondiaux inédite pour l’industrie de la mode créative : elle rassemble sur un salon des industriels de la filière mode et textiles désireux de collaborer pour faire connaître leurs savoir-faire et développer leurs opportunités. Après 45 ans d’histoire, cette pépite française s’affirme comme le leader mondial de l’organisation d’événements et de salons sur le marché de la mode créative avec 14 manifestations par an qui totalisent plus de 180 000 visiteurs internationaux autour de 5 200 acteurs majeurs de la filière.

Première Vision Paris relève chaque saison le défi de réunir en un même lieu toutes les ressources nécessaires pour bâtir les collections de prêt-à-porter, de maroquinerie, de chaussures et de bijoux fantaisies les plus pointues du marché.

Nourrir, inspirer, décrypter les tendances pour les professionnels de la mode, pour tous les acteurs ou futurs acteurs de la filière, créateurs, stylistes, dirigeants et étudiants dans les différents domaines de la mode, saisir la création à sa source, connecter les acteurs du marché de manière physique et digitale, nourrir la réflexion des professionnels sur les enjeux de leur industrie dans les domaines de l’éco-responsabilité et la fashion-tech, formation, accompagnement de la jeune création… font de ce salon une plateforme d’échanges et de découverte inédites que nos étudiants de DNMADE ont apprécié avec beaucoup  de curiosité, d’intérêt et d’enthousiasme.

Après près de deux années d’interruption et une brève reprise l’an passé, les sorties au Théâtre National de Strasbourg de l’ORT ont repris le samedi soir 5 février. 20 élèves, étudiants (dont une partie de l’atelier théâtre de l’ORT Strasbourg) et 4 enseignants ont pu assister à la représentation de la pièce de théâtre, Le Dragon d’Evgueni Schwartz mise en scène par Thomas Joly.

Cette pièce écrite en URSS durant la Seconde Guerre mondiale, imagine une  humanité qui est résolue à la fatalité et qui se soumet à l’horreur et à la dictature sans combattre.

L’auteur russe Evgueni Schwartz a écrit cette pièce en 1944 en pleine guerre, se servant d’éléments du conte et du fantastique pour interroger les forces de résistance face à un pouvoir totalitaire, l’allusion au nazisme n’est pas bien loin.

On retrouve ici l’univers du metteur en scène Thomas Jolly, sa revendication d’un théâtre à la fois populaire et spectaculaire au service de la pensée. La pièce interroge avec force la capacité de chacun d’entre nous à accepter les injustices terribles tant que nous n’en sommes pas victimes. C’est de ce dragon-là dont il est question.

Portée par une troupe de 15 acteurs talentueux, cette pièce de théâtre a recueilli un écho des plus favorables par l’ensemble de la critique, elle a été  très appréciée par nos participants.

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L’inauguration de l’exposition au Palais universitaire de Strasbourg
et le comité scientifique de l’exposition.

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Accueil des classes durant la présentation de l’exposition à l’ORT Strasbourg
(ouverte également au public extérieur)

C’est une exposition majeure qui est présentée à l’ORT Strasbourg du 25 janvier au 11 février, DES LUMIERES DANS LA NUIT - LES JUSTES PARMI LES NATIONS D'ALSACE

« Sous la chape de haine et de nuit tombée sur la France dans les années d’occupation, des lumières, par milliers, refusèrent de s’éteindre. Nommés Justes parmi les Nations ou restés anonymes, des femmes et des hommes de toutes origines et de toutes conditions ont sauvé des Juifs des persécutions antisémites et des camps d’extermination. Bravant les risques encourus, ils ont incarné l’honneur de la France, ses valeurs de justice, de tolérance et d’humanité. »

Ce texte de l’hommage aux Justes parmi les Nations gravé sur une plaque et dévoilé au Panthéon en janvier 2007 par le président Jacques Chirac, la ministre d’Etat Simone Weil et le prix Nobel de la Paix Elie Wiesel, a servi de ligne de conduite pour le travail effectué par un comité de pilotage constitué de responsables du FSJU, le Fonds Social Juif Unifié, de la CEA, la Communauté Européenne d’Alsace, d’historiens belges et français et de l’ORT Strasbourg.

La demande formulée par le FSJU qui a subventionné les recherches et la réalisation de cette magnifique exposition, consistait à retrouver les Justes originaires d’Alsace, qui avaient agi en France, en Zone occupée, en Zone annexée, en Zone dite libre et en Zone italienne.  

18 mois de recherches, de contacts et de de multiples réunions ont été nécessaires et ont permis de cerner la trajectoire et les actions héroïques de ces 78 personnes, hommes et femmes de toutes conditions sociales, jeunes et moins jeunes, catholiques ou protestants, croyants ou non-croyants… qui ont agi aux quatre coins de France pour sauver des Juifs des griffes de la milice et des nazis et leur ont évité une déportation dans les camps de la mort.

Ces Justes parmi les Nations d’Alsace, ont été et demeureront des exemples de courage et d’altruisme exceptionnels. Ils ont choisi d’agir selon leur conscience pour sauver hommes, femmes et enfants juifs persécutés. Leurs histoires ont été rassemblées dans cette exposition inédite pour notre région.

Lumières discrètes dans les ténèbres de l’occupation, ces Justes sont une source d’inspiration inépuisable pour les jeunes d’aujourd’hui. Cet immense travail, a été salué par plus de 350 personnes et personnalités des plus hauts rangs dans l’Aula du prestigieux Palais universitaire de Strasbourg (qui fut le siège de la Reichsuniversitat nazie durant la guerre) au mois d’octobre 202, il est aujourd’hui présenté à l’ORT Strasbourg et servira de support pédagogique pour le travail de mémoire qui est engagé chaque année dans l’établissement. Toutes les classes du lycée visiteront cette exposition qui est également ouverte au public extérieur.

L’itinérance de l’exposition est assurée pour plusieurs mois, de nombreux collèges, lycées, mairies et pôles culturels ont réservé cette exposition qui rend un bel hommage à ces Justes des Nations d’Alsace qui ont été reconnus et honorés par l’Institut Yad Vashem de Jérusalem.

Ci-dessous l’exposition présentée à la Résidence ORT Clemenceau.

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Les étudiants en BTS de Commerce international à référentiel européen de l’ORT Strasbourg, accompagnés de leurs enseignants Joseph Barbera et Laurent Sellam, professeurs de prospection à l’international et de Gestion des opérations Import/Export, se sont rendus au Port Autonome de Strasbourg, acteur de la logistique internationale le 16 décembre 2021.

Le PAS et le RET

Le Groupe Ports de Strasbourg est le 2ème port fluvial français. Avec un trafic équivalent à celui de certains ports maritimes, il joue le rôle de « façade maritime » pour le Grand Est.

Rhine Europe Terminals (RET) est une société spécialisée dans la manutention de conteneurs et de colis lourds. Filiale à 100 % du Port autonome de Strasbourg, elle gère, exploite et assure la maintenance des infrastructures de manutention de conteneurs et colis lourds du Port autonome de Strasbourg, parmi lesquelles les terminaux portuaires strasbourgeois nord et sud.

RET est le premier opérateur de terminaux conteneurs fluviaux français. Divisé en 2 groupes pour visiter successivement les terminaux Nord et Sud les étudiants ont pu découvrir sur le terrain les process, outils et techniques vu en cours.

Cette continuité pédagogique est permise par le caractère multimodal du port. En effet le PAS agit en véritable hub des modes de transport terrestres que sont : le fluvial, le routier et le ferroviaire, offrant ainsi à ses clients, des solutions de transport combiné.

Cette visite à permit aussi de partager avec des professionnels et surtout de se placer dans la perspective d’un stage, d’une alternance voire d’un emploi.

Enfin, il a été demandé aux étudiants une activité d’analyse comparée avec les autres ports fluviaux français et européens, afin de bien appréhender les enjeux actuels et futurs du fluvial en Europe.

Raymond Kern s’est éteint le 25 janvier dernier dans sa 96^ème année,  il nous a quitté 18 mois après son épouse Eliane, entouré de ses enfant Muriel et Francis, de leurs conjoints et de ses petits et arrières petits-enfants.

Au lendemain de la guerre*, il succéda à son père avec son frère Jean-Pierre à la Société alsacienne de produits métallurgiques, fondateur et membre du directoire de la SAPM, il développa et fit prospérer l’entreprise jusqu’en 1991, date à laquelle il prit sa retraite.

Raymond Kern a été durant 50 ans membre du Conseil d’administration de l’école ORT de Strasbourg, dont il a assuré la présidence de 1990 à 2021, et membre du Conseil d’administration de l’ORT France durant ces dernières 30 années. Son implication dans les orientations stratégiques et éducatives de l’ORT a été d’une clairvoyance, d’une permanence et d’une fidélité sans faille. Il aimait cette école, appréciait le personnel, la vie, les activités culturelles et les orientations philosophiques de l’institution ouverte à toutes les sensibilités de la Communauté israélite et au-delà.

Raymond Kern a été également Vice-Président de la clinique Adassa puis membre de l’Assemblée générale du groupe Rhéna en 2011, groupe qui regroupait les cliniques de Strasbourg, Adassa, Diaconat et Sainte Odile.

Dans toutes les structures associatives, institutions ou organisations dans lesquelles il était impliqué, il a laissé une image de bienveillance, d’écoute, de gentillesse, de disponibilité et de grande générosité.

L’oraison funèbre prononcée par le Grand rabbin Harold-Abraham Weill à sa mémoire, ainsi que le témoignage de ses petits enfants lors de ses obsèques au cimetière israélite de Cronenbourg, ont été à la hauteur de ses engagements humains, familiaux et institutionnels.

*En 1940, il fit preuve d’une audace et d’un courage sans pareil, alors qu’il n’avait que 14 ans, c’est au volant d’une voiture qu’il partit chercher sa mère à Paris pour la conduire et la cacher dans un petit bourg de Bretagne jusqu’à la libération.

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Les 24 et 25 janvier, les étudiants de 3^ème année des parcours Edition et Textile du DNMADE de l’ORT Strasbourg ont présenté leur mémoire en version normée et en version mise en page, ainsi qu’une exposition de leurs travaux autour des thématiques choisies. Cette soutenance qui sera finalisée par leur projet professionnel de fin d’année, constitue la première des deux étapes essentielles à la validation de leur parcours et de leur diplôme.

Les jurys qui ont assisté à ces soutenances, où l’engagement des étudiants a été très fort, étaient composés de professionnels des arts et du design, d’enseignants-chercheurs de l’Université de Strasbourg et d’enseignants dans leurs disciplines en DNMADE.

Les contenus, la méthodologie, la démarche de projet, les applications professionnelles… ont été présentés par les étudiants lors de ces soutenances. La variété des intentions et la qualité des démarches, ont été dans la majeure partie des cas, bien évaluées par les jurys.

Il s’agit de notre seconde promotion du DNMADE, le Diplôme National des Métiers d’Art et du Design, formation unique dans le Grand Est avec les parcours enseignés à l’ORT Strasbourg.

Une fois le diplôme obtenu, certains étudiants entreront dans la vie professionnelle mais la plupart poursuivront leur formation pour intégrer les métiers de l’édition ou de la mode. Beaucoup choisiront de poursuivre en Master, à l’université de Strasbourg ou dans d’autres centres de formation dans l’hexagone. 

Lundi après-midi 6 décembre au 33 avenue des Vosges de Strasbourg, devant près de 300 personnes et personnalités, maire de la ville, adjoints du Conseil municipal, élus, députés, représentants du Consistoire Israélite du Bas-Rhin, du CRIF Alsace et du FSJU Grand Est,  de plusieurs institutions du champ mémoriel du département et de la ville de Kehl, des proviseurs des lycées ORT, Kléber et Oberlin, des enseignants et de leurs élèves... ont été dévoilés 2 Stolpersteine, les pavés de la mémoire, des pavés de laiton doré scellés dans le sol devant la dernière demeure strasbourgeoise de Lucien et Marthe Dreyfus, avant leur déportation.

C'est à la lueur de recherches historiques engagées par les lycéens, les professeurs d'allemand et d'histoire géographie ainsi qu'avec le concours des documentalistes du lycée Kléber et d'un historien, qu'a été mise à jour la trajectoire de Lucien Dreyfus.

Professeur de Lettres et d'Allemand au lycée Kleber 1908 à 1939,  Lucien Dreyfus a dû quitter Strasbourg avec son épouse et sa petite fille au moment de l'exode des alsaciens en septembre 1939 pour le sud de la France. Après un bref passage par Poitiers, il est nommé le 1^er décembre, professeur au lycée Massena de Nice puis renvoyé un an plus tard en raison du statut des juifs de Vichy.

Lucien Dreyfus est nommé directeur de l'ORT Nice en 1941, école qu’il dirigera jusqu’à l’été 1943, cette école ORT était alors orientée vers la coiffure, la cosmétique et la mode (archives de l’ORT France).  Elle ne survécut pas à la guerre, un bon nombre d’élèves et d’enseignants furent déportés, leurs noms figurent sur le Mur des Noms érigé sur la colline du château de Nice avec ceux des 3602 juifs raflés et déportés de la région niçoise.

Le 25 octobre 1943, Lucien Dreyfus fut arrêté à Clans sur les hauteurs de Nice, le couple fut déporté à Drancy puis à Auschwitz par le convoi 62 du 20 novembre 1943, Lucien et Marthe furent tous deux assassinés à Auschwitz 48h 00 après leur arrivée.

Leur fille Mariette quitta la France en 1942 avec un groupe de 54 enfants juifs, le convoi fut organisé par un groupe de Quackers de l’Eglise anglicane et appris au lendemain de la guerre, le sort qui fut réservé à ses parents.

Cette pose de Stolpersteine a été un moment de commémoration fort et d’intense émotion, les prises de parole des élus et des officiels présents, ont été suivies par des interventions des lycéens de Kléber et des élèves de l’atelier théâtre de l’ORT Strasbourg. Des extraits du journal de Lucien Dreyfus qui a été publié, ont été lus sous forme de saynète poignante ainsi que des extraits de Si c’est un Homme de Primo Levi, l’émotion était palpable dans la nombreuse assemblée sur le trottoir de la dernière demeure de Lucien Dreyfus…Richard Aboaf