Vernissage de l’exposition de peinture sur le thème du Hasard

Vernissage de l’exposition de peinture sur le thème du Hasard
Sujet académique du Printemps de l’Ecriture 2019
« Le Hasard comme possibilité ou comme méthode ? »

Thème académique du Printemps de l’Ecriture 2019, le Hasard a constitué le sujet fédérateur de cette exposition, qui s’est ouverte pour sa vingtième édition à l’ORT Strasbourg. De nombreuses manifestations autour de ce thème se déploieront dans l’Académie de Strasbourg durant ce printemps 2019. Notre exposition a proposé une exploitation du sujet dans le domaine des arts plastiques, des arts appliqués et de la photographie.

Le Hasard, comme possibilité ou comme méthode de travail, occupe une place importante dans le processus de création artistique. Volontaire et imprévisible à la fois, systématiquement organisé ou livré aux configurations mouvantes de l’accident, figure privilégiée de l’aléa par les artistes, le Hasard a toujours eu une fonction nécessaire dans le processus de la création artistique. Il peut se définir comme un exercice qui interroge les limites de l’invention, le goût, la mémoire et l’oubli, les conditions de la perception… Il est appréhendé en situation dans une dimension opératoire et peut être pratiqué, voire pensé, à travers des méthodes rigoureuses où l’activité artistique croise la réflexion philosophique et les méthodes scientifiques.
Des figures importantes comme Cozens, Hugo, Breton, Ernst, Duchamp, Man Ray, Pollock, De Kooning, Hantaï, Morellet ou même Pierre Boulez et John Cage, dans le registre musical, ont utilisé le hasard comme un véritable complice de leur création...
Le Hasard est un jeu de dés entre l’artiste et sa création, indéfiniment réitérable, une véritable musique qui se déploie au gré de l’imprévu et qu’il détourne et exploite à convenance. Il devient alors l’acteur principal d’une entreprise de désacralisation de l’art, qui permet de redéployer l’invention sur le mode du “pseudo” et/ou de l’“artifice”.

Restituer un champ plastique spécifique qui permet à cette question de se déployer, tel a été l’enjeu que les artistes invités ont eu à maîtriser à travers des oppositions classiques comme l’ordre et le désordre, le contrôle et la déprise, la forme désirée et l’accident. Ils ont articulé de manière singulière et personnelle la mise en œuvre du Hasard ; les œuvres proposées ont été le fruit d’une forme de manipulation et de maîtrise des mécanismes de sa réception.

14 artistes plasticiens ont répondu à l’appel du Hasard

Audrey Hueber, Miglena Jivkova, Christiane Bricka, Emilie Graebling, Dorothée Jost, Célia Laville, Valérie Etter, Christine Schaal-Pascoet, Pascal Stutz, Frédéric Schwoertzig, Daniel Touitou, Jean-Michel Koch et Richard Aboaf, ont présenté leurs œuvres dans ce cadre.
Les étudiants du Diplôme National des Métiers des Arts et du Design (DNMADE) de l’ORT ont proposé également un projet sur le thème « Germes du Hasard », déclinaison des abstraits géométriques en 3D générés par ordinateur sur des figurines de mode.
Cette exposition était placée sous l’égide de l’Inspection Académique et de la DAAC, la Délégation Académique à l’Action Culturelle.
Durant la soirée, plusieurs centaines de personnes étaient présentes au vernissage, des amis de l’établissement et des artistes exposants, des élus et représentants officiels de l’Académie de Strasbourg, de la Daac, de la Région, de la Mairie et de l’Eurométropole… Les retours qui ont suivi ce vernissage ont été élogieux sur la qualité de la présentation et sur son contenu.
Le prochain rendez-vous sur le même thème académique du Printemps de l’Ecriture 2019 - Le Hasard - est fixé au mercredi 3 avril au Gabion sur le Rhin à Drusenheim. Nos étudiants en BTS Design de Mode, avec l’aide des étudiants de DNMADE, présenteront près de 100 modèles réalisés en atelier de création sur ce thème. Gageons que cette soirée de gala nous promettra de belles surprises …

Nos étudiants de DNMADE au Shadok

Un groupe d’étudiants de la classe de DNMADE a participé le mercredi soir 13 février au vernissage de l’exposition RÉALITÉS DÉPLACÉES, le DESIGN A L’ÈRE DE l’ANTHROPCENE au Shadok, lieu municipal dédié aux cultures design et numériques.
Les étudiants en Master Design de la Faculté des Arts ont présenté tout un ensemble de travaux graphiques et plastiques, des maquettes, des photographies ainsi que des courts métrages sur leurs projets.
Cet important travail axé sur les évolutions technologiques, sur notre environnement et sur nos modes de vie, a proposé des solutions liées aux activités humaines en faisant appel au design.
Au rythme des évolutions technologiques, notre environnement et nos modes de vie se modifient. On parle d’« anthropocène » pour qualifier notre ère depuis que l’écosystème de la Terre est marqué par les activités humaines. Des micro-récits ont été inventés pour interroger les ressources naturelles, l’alimentaire, les changements climatiques, les flux migratoires, les technologies du quotidien, l’éducation ou encore l’économie du numérique par le prisme du projet de design…
Cette exposition Réalités déplacées, visible du 13 février au 3 mars, est une invitation à imaginer et à débattre de futurs probables à l’aide de solutions Design...
Science-fiction et imaginaires collectifs est le cycle thématique, fil rouge de l’année 2019 au Shadok…
D’anciens étudiants de nos classes de MANAA de l’ORT, étudiants à la Faculté des Arts de l’Université ou à la HEAR étaient également présents à ce vernissage.

Les Secondes GT de l’ORT Strasbourg sur les pas de Gutenberg

En parallèle de leurs travaux scolaires consacrés à Gutenberg, les élèves germanistes de Seconde GT2 et GT3 sont allés en janvier à Strasbourg, sur les traces de l’inventeur de l’imprimerie. Après avoir posé au pied de la célèbre statue, ils ont visité avec leur professeur d’allemand une exposition consacrée, par le Musée historique de Strasbourg, à Gutenberg et aux imprimeurs strasbourgeois, ainsi qu’à certains aspects de la riche histoire de notre ville.

Dans le cadre de cette exposition thématique, ils ont pu découvrir les travaux que plusieurs jeunes artistes d’Alsace et du Grand Est ont consacrés à l’imprimé. Parmi ces créations, des réalisations en 3D témoignent de l’évolution des techniques d’impression du Moyen Âge à nos jours.

Alors que l’année Gutenberg vient de s’achever – le 3 février, jour-anniversaire de sa mort en 1468 –, les créations graphiques de nos élèves sur la thématique « Gutenberg Superstar » pourront être admirées au CDI. Avis aux amateurs !

Et merci à Stéphane Bouanani-Witt, de la vie scolaire, pour les photos.

Les Stolpersteine, pavés de la mémoire – Exposition historique à l’ORT Strasbourg

Samedi 26 janvier 2019

L’établissement ORT a inauguré vendredi 25 janvier, une exposition inédite à Strasbourg sur l’historique des Stolpersteine.

Réalisée par un collectif franco-allemand qui a travaillé sur le projet depuis plus d’un an, cette exposition rappelle l’œuvre de l’artiste berlinois, Gunter Demnig. Un groupe de réflexion pluridisciplinaire et informel, constitué depuis quelques semaines, à la demande de la Ville de Strasbourg, en association Stolpersteine 67, a ainsi élaboré le projet mémoriel et pédagogique et manifesté son adhésion et son soutien au projet historique de l’artiste berlinois.

Ces Stolpersteine, dont l’association tire son nom, sont des pavés dont la face supérieure, recouverte d’une plaque de laiton, honore la mémoire des victimes juives de la Shoah, des Rom, des Sintis, des témoins de Jéhova, des résistants, des homosexuels, opposants au nazisme déportés et assassinés dans les camps de la mort durant la Seconde Guerre mondiale. Chaque pavé rend hommage aux individus en citant leur nom, leur année de naissance, leur adresse durant la guerre, leur lieu de déportation et la fin tragique qu’ils ont affrontée.
Ce projet Stolpersteine verra sa concrétisation le 1er mai par la pose, à différentes adresses du centre-ville de Strasbourg, de plusieurs dizaines de pavés de laiton par Gunter Demnig.

Ces poses seront élargies aux communes de l’Eurométropole et au Bas-Rhin dans les prochains mois et les prochaines années.

Une inauguration très officielle

C’est devant un parterre d’officiels, responsables associatifs et institutionnels, de représentants du corps diplomatique, de la Ville et du Département, de l’Académie et du Rectorat, des instances de la Communauté juive de Strasbourg, de représentants des Universités de Fribourg et de Strasbourg, des Archives de Strasbourg et de Kehl, d’enseignants, de parents d’élèves, de la Presse des deux côtés du Rhin, des membres des familles concernées… que l‘inauguration a eu lieu à la Résidence ORT Clemenceau le vendredi matin 25 janvier. Certaines personnes avaient fait le voyage pour l’occasion de Rome, Berlin, Fribourg, du Jura suisse, de Metz et de Colmar…
Dietmar Wenger, Consul de la République fédérale d’Allemagne à Strasbourg, Michel Benoilid, Proviseur du Lycée ORT, Alain Fontanel, Premier adjoint au maire chargé de la culture et du patrimoine, Anne Thomas, responsable internationale du projet Stolpersteine et Richard Aboaf, chargé de l’action culturelle à l’ORT Strasbourg, ont tour à tour pris la parole pour donner sens au projet et évoquer de manière forte la symbolique de ces pavés de la mémoire, qui verront le jour sur les trottoirs de la ville au mois de mai de cette année.

Donner sens au projet et l’insérer dans la mémoire locale

Vecteur idéal qui réduit et revisite le concept de monument ou de mémorial en le positionnant dans une forme de « Street Art mémoriel », les Stolpersteine agissent comme une empreinte nominative et individualisée, posée dans l’espace public, sur le trottoir. Ils constituent un moyen idéal pour atteindre le passant, le Bystander. L’objectif majeur de ces poses est bien entendu mémoriel : perpétuer le souvenir de la Shoah et de l’ensemble des victimes des crimes nazis. Le projet a par ailleurs une forte visée pédagogique, avec une implication locale et populaire, en y intégrant des structures scolaires, des associations, des familles, le grand public, comme cela a été le cas dans la ville voisine de Kehl, où les initiatives citoyennes se sont multipliées ces dernières années.

Rappelons que 890 personnes, membres de la communauté juive qui habitaient à Strasbourg et avaient quitté la ville dès septembre 1939, ont été déportées. Le chiffre est de 2464 pour le Bas-Rhin, constituant ainsi la très grande majorité des déportés de notre ville et de notre département.

La préservation de cette mémoire incite les historiens et les acteurs du projet à archiver les recherches biographiques et historiographiques qui ont déjà été réalisées et continuent de l’être, sur la base d’archives locales, nationales et internationales. Ces recherches seront mises sur une plateforme électronique de publication et de consultation pour le grand public d’ici quelques mois.

Cette exposition, dont l’itinérance est déjà prévue sur plusieurs sites prestigieux, constitue le préambule et la préfiguration de la pose des premiers Stolpersteine dans la capitale alsacienne, gardienne de la mémoire de notre continent. Strasbourg l’européenne porte en son cœur, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un souci essentiel, celui de préserver la paix et la liberté pour les générations futures. Cela passe aussi par la préservation de son histoire et de sa mémoire. Les Stolpersteine en feront désormais partie.

Exposition des projets des étudiants de DNMADE

Les projets des étudiants de DNMADE ont été exposés dans le hall de l’établissement fin novembre. Réalisé en atelier d’expression et d’exploration créative, le 3ème projet du semestre porte sur Le module et l’espace modulaire.

Les étudiants du parcours éditorial ont travaillé sur la lettre et la lettrine comme éléments décoratifs et ceux du parcours matériaux ont travaillé sur la feuille d’acanthe, comme élément classique de déploiement décoratif.

Les étudiants des deux parcours ont réalisé leur projet sur un double format raisin ; les techniques mixtes ont été autorisées avec une dominante à la peinture. La recherche du module a constitué un temps important dans l’approche graphique ; l’aspect chromatique et le déploiement scénographique du module ont édifié la suite du travail.

Le module et l’espace modulaire constituent un sujet fortement présent dans les arts décoratifs et le design. Ils concernent souvent les projets d’impression sur étoffes, papiers peints ou revêtements de mobilier ou d’objets déco.

Remise des prix de la Fondation Stern aux étudiants des Classes Prépas du lycée ORT de Strasbourg

Jeudi 08 novembre 2018, une cérémonie de remise des prix de la Fondation Janine et Jacques Stern s’est déroulée à l’ORT Strasbourg. Les étudiants, Rony Haziza (Math Sup), Guedj Yossef (Math Sup), Zerdoun Hanna, (Math Spé) et Saadoun Réouven (Math Spé) ont été récompensés par Monsieur Jacques Stern, Président de la Fondation éponyme, qui fait partie des 80 Fondations hébergées par la FJF, la Fondation du Judaïsme Français*.

Ces quatre récipiendaires se sont distingués par leur sérieux et leur engagement dans ces classes ainsi que par un comportement exemplaire au sein du campus de l’ORT Strasbourg.

La direction ainsi que les membres du staff de l’établissement, l’équipe pédagogique et les responsables de la filière des CPGE conduite par Alain Lipsyc, étaient aux cotés de Janine et Jacques Stern, accompagnés de Jessica Kalifa, juriste, chargée de mission à la direction des programmes de la FJF, de Raymond Soussan, directeur général de l’ORT France, qui a également fait le déplacement de Paris pour assister à la cérémonie et de Raymond Kern, président du Comité de l’ORT Strasbourg entouré des membres de son Comité, Nicole Kahn, Nadine Cerf, Claude Maxime Weil et Jean Klein.

Michel Benoilid, directeur de l’établissement, a salué toutes les personnes présentes et a rappelé la trajectoire de Jacques Stern. Polytechnicien, diplômé de l’Université de Harvard et auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale, il est l’une des personnalités nationales des plus importantes dans le domaine des technologies de pointe en France dans les années 70 et 80, qu’il s’agisse du nucléaire, de l’aérospatiale ou des télécommunications. Il a également été, de 1987 à 1989, PDG du groupe international Honeywell Bull, concepteur et créateur de systèmes d’ingénierie informatique parmi les plus performants et les plus pointus dans le monde, du groupe SESA (Société d’études des systèmes d’automation) dont il a été président directeur général ; liste qui est loin d’être exhaustive…

Michel Benoilid, évoquant la difficulté d’élire des jeunes étudiants méritants parmi tant d’autres, a conclu en évoquant une parabole du Rabbin Forman sur le choix et l’élection d’Abraham par Dieu comme porteur du monothéisme.

Raymond Kern, président de notre Comité local, a remercié Janine et Jacques Stern pour leur amitié, leur fidélité et leur générosité envers les jeunes de notre institution et il a souhaité aux récipiendaires bonne chance dans leur poursuite d’étude.

Alain Lipsyc, responsable de la filière Sup-Spé, a quant à lui remercié monsieur et madame Jacques Stern pour cette remise de prix et a évoqué des souvenirs qui ont marqué les étudiants récompensés ces dernières années. L’un d’entre eux, touché par son intervention, avait écrit des propos de Jacques Stern sur le tableau.

Jacques Stern a ensuite pris la parole pour évoquer son parcours semé de difficultés durant sa jeunesse et durant la guerre ainsi que les différentes étapes qui lui ont permis de progresser dans sa vie professionnelle. Il a encouragé les jeunes à persévérer dans leurs études et à choisir un diplôme ambitieux qui débouche sur un métier solide pour garantir un parcours fait de passion, d’exigences et de satisfactions. Jacques Stern a salué les enseignants de l’ORT qui entrainent les jeunes élèves et étudiants dans leur sillage sans faire de distinction…

A l’issue de cette remise de prix, tous les étudiants présents ont été invités à un buffet déjeunatoire, puis à un échange avec Jacques Stern autour d’une table.

* La Fondation du Judaïsme Français a pour objectifs généraux la connaissance et le développement de la culture juive, la mise en valeur du patrimoine historique et spirituel d’une vie juive multiséculaire en France. Elle aide à l’épanouissement d’une identité plurielle au sein des communautés juives de France. Un certain nombre des fondations qu’elle héberge, dont la Fondation Janine et jacques Stern, décerne chaque année des bourses à des étudiants méritants.

Visite de la nouvelle direction de l’ORT France à l’ORT Strasbourg

Le nouveau directeur de l’ORT France, Raymond Soussan et son adjoint Isaac Touitou, ont rendu visite au centre ORT de Strasbourg le lundi 8 octobre, l’une des étapes de leur périple national dans les différents centres du réseau.

Le nouveau directeur et son adjoint ont rencontré la direction locale de l’établissement puis l’équipe de direction de l’ORT Strasbourg avant de rencontrer l’ensemble du personnel lors d’une réunion plénière en salle des fêtes.

Nommés en jullet par le conseil d’administration de l’ORT France, le directeur général et son adjoint, Raymond Soussan et Isaac Touitou, ont effectué leur « première rentrée des classes » en s’adressant à tous les responsables et acteurs du réseau national. Leur nomination a été bien accueillie par l’ensemble des équipes. Ce sont des hommes du terroir de l’ORT qui ont une pratique plusieurs fois décennale du réseau, une connaissance de la spécificité de chaque centre, des enjeux et des challenges à la fois locaux et nationaux qui les attendent et qui nous attendent.

Raymond Soussan, ancien directeur administratif et financier de l’ORT France, a supervisé durant 20 ans la gestion financière de l’organisme. Il a été aux cotés des différents directeurs généraux de l’ORT France, a accompagné leurs stratégies de développement avec le conseil d’administration de l’ORT France et rendu des comptes aux auditeurs et autorités de surveillance.

Raymond Soussan a rappelé, lors de son allocution, les missions historiques, éducatives, humanistes et sociales de l’ORT qu’il souhaite voir se perpétuer. Il a également abordé le problème de la taxe d’apprentissage versée à notre association pour le développement des formations technologiques, taxe dont le barème des affectations va évoluer. Il s’est engagé afin que les impacts de ces changements soient les moins pénalisants pour nos différents centres.

Isaac Touitou lui a ensuite succédé. Ancien professeur de mathématiques, l’actuel directeur adjoint de Raymond Soussan est arrivé à l’ORT Daniel Mayer de Montreuil, qu’il dirige encore aujourd’hui, après 10 années passées en ZEP puis à l’Alliance Israélite Universelle. Il a rappelé à son tour la mission de l’ORT dont la vocation première fut de s’occuper de la fragilité des jeunes en difficulté, de leur offrir un emploi digne et de leur permettre de s’insérer dans la société. Ce rôle historique doit être poursuivi.

« L’excellence académique et l’expertise technologique font la renommée de nos établissements. Cela est le résultat du travail acharné d’équipes investies au quotidien qui adhèrent à un système de valeurs fondées sur le respect, le vivre-ensemble et la transmission des savoirs … « a-t-il rajouté.

Isaac Touitou a conclu en souhaitant la réussite à tous les acteurs de l’ORT Strasbourg dans leur mission et a transmis les salutations de Montreuil « Le vaisseau amiral de l’ORT France » au centre de Strasbourg, « le fleuron de l’ORT France ».

Un verre de l’amitié a ensuite réuni le personnel de l’établissement et les nouveaux responsables portés à la direction générale de l’ORT France. Des échanges cordiaux et directs ont prolongé ces discours de présentation à la tonalité amicale et rassurante.

L’ORT Strasbourg soutient l’association Zichron Menachem qui aide les enfants atteints de cancer

« Espoir et Bonheur pour 130 vies » tel fut en 2012 le titre du projet du Consistoire Israélite du Bas-Rhin, de la Communauté Israélite de Strasbourg et du FSJU, destiné à accueillir à Strasbourg l’association Zichron Menachem qui s’occupe d’enfants de toutes origines, atteints du cancer en Israël.

Grâce à Zichron Menachem, ces jeunes enfants et adolescents trouvent chaque année l’occasion de quitter leur chambre d’hôpital en Israël, de voyager et de découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures et surtout, de vivre une semaine intense !

C’est durant le mois de juillet que plus de 100 de ces enfants sont régulièrement accueillis à Strasbourg et au-delà de la capitale alsacienne, par le Consistoire Israélite du Bas-Rhin, la Communauté Israélite de Strasbourg et le Fond Social Juif Unifié.

L’ORT Strasbourg apporte, depuis les débuts de Zichron Menahem, un soutien matériel et financier aux différents projets. Dernièrement, c’est en soutenant la participation des membres de l’Association aux courses de Strasbourg que l’ORT a pu se manifester.

Fiona Fondadouze, ancienne étudiante de l’ORT Strasbourg crée sa marque de prêt-à-porter AKENE

Styliste, infographiste et illustratrice, Fiona Fondadouze a lancé à 22 ans sa marque de prêt-à-porter AKENE qui mêle tradition et modernité. Originaire d’Alsace où elle effectue ses études, la jeune femme s’inspire de l’architecture moderne pour produire ses collections qui connaissent un franc succès.

Les couleurs et les formes d’Akène ont marqué le centre-ville de Strasbourg

Issue de la nouvelle génération de créateurs, Fiona obtient son BTS en design de mode à l’ORT de Strasbourg avant d’être diplômée de l’atelier Chardon-Savard à Paris. Le lancement de sa propre marque AKENE appuie la passion et l’ambition de la jeune femme. Son mot d’ordre ? L’innovation et la surprise. Par ses collections et son identité de marque, Fiona veut créer « une communauté de personnes qui veulent pousser leurs limites, qui n’ont pas peur de porter des choses uniques en leur genre et qui s’assument telles qu’elles sont. ». Une volonté de renouveau et de « casser les codes » qui se reflète dans ses créations graphiques exclusivement créées par ses soins.

La reconnaissance est au rendez-vous puisqu’elle obtient, en 2016, le Prix Dauphine Paris qui la récompense pour son concept original et ambitieux. La même année, le magasin Printemps, partenaire de la Strasbourg Fashion Week, élit AKENE comme marque coup de cœur. Pour sa 3ème collection, Fiona rend hommage à sa ville natale avec des pièces mêlant tradition et modernité. Elle s’inspire des codes culturels de l’Alsace avec certains motifs que l’on peut retrouver sur les plats alsaciens ou encore le plan de Neuf-Brisach. Pendant encore 1 mois, sa collection est en pré-commande sur ULULE (site de financement participatif). 

Ambassadrice de l’Alsace, Akène était présente à la 7ème édition de la Strasbourg Fashion Week avec ses nouvelles créations.