Résidences

L'histoire de Strasbourg

Projet d'établissement de Strasbourg

Le Lycée ORT Strasbourg obtient le Label Etablissement en Démarche Globale de Développement Durable (E3D)

Le projet était en élaboration depuis près de deux ans. Le Lycée ORT Strasbourg, qui propose la filière Sciences et Techniques des Industries du Développement Durable (BAC STI2D), se devait de concourir et de postuler au Label du même domaine. C’est chose faite !
Une équipe composée du proviseur, Michel Benoilid, du proviseur adjoint, Gaby Guigui, des équipes techniques, M. Willy Pellerin, Mme Farida Blidi, de l’Assistant d’Éducation, Stéphane Witt, des professeurs Karen Bloch, Célia Laville, Pierre Weil, des documentalistes Tiphaine Laroque et Jonathan Durrenberger, avec l’aide de cinq élèves « éco-délégués », Antoine, Florent, Rafael, Arthur et Louis, a conçu un projet mettant en avant des actions déjà présentes dans l’établissement (recyclage de livres et de papiers en classe, de piles et chargeurs) et mis en place de nouvelles actions (gobelet unique à l’année par élève, actions de prévention du gaspillage à la cantine lors de la Semaine du Développement Durable et au-delà…) afin d’engager le Lycée dans une nouvelle démarche citoyenne.
Cette attribution n’est qu’un début, puisque le Label demande aux établissements titularisés de réaliser un nouveau projet chaque année.
L’éducation au développement durable permet d’appréhender le monde contemporain dans sa complexité, en prenant en compte les interactions existant entre l’environnement, la société, l’économie et la culture.
Cette politique éducative est menée en considérant les grands enjeux du XXIème siècle, liés, par exemple, aux ressources, au climat, à la biodiversité, à la croissance démographique et urbaine, ou à l’alimentation, la cohésion sociale, la solidarité internationale et au développement humain.
Il s’agit ainsi de former le futur citoyen aux choix complexes qui mettent en jeu le développement durable dans son existence personnelle et dans la société dans laquelle il vit.
L’éducation au développement durable est fondée sur l’intégration des thèmes, des enjeux et des principes du développement durable dans les modalités suivantes :

Blog Strasbourg

Témoignage de Madame Simone Polak à l’ORT Strasbourg

Le 27 janvier 1945, il y a un peu plus de 74 ans, le camp d’Auschwitz-Birkenau était libéré par les troupes soviétiques. Ce 27 janvier est devenu La journée internationale de la mémoire de la Shoah et de la prévention des crimes contre l’Humanité. L’Alsacienne Simone Polak a connu l’enfer des camps. Après 70 ans de silence, elle témoigne à l’ORT Strasbourg.

Elle avait 15 ans et avait dû se séparer de sa poupée tant attendue pour son anniversaire, quand elle fut obligée de quitter Saverne à la hâte avec sa mère et son petit frère pour éviter une rafle, en 1940. Réfugiée dans le petit village de Gevingey dans le Jura en zone dite libre, c’est au printemps 1944 que la famille fut dénoncée et déportée à Auschwitz en passant par Drancy et Bobigny. 1200 personnes, hommes femmes, enfants, vieillards, faisaient partie de son convoi. Elle fut parmi les quelques rares personnes à revenir.

Devant plus d’une centaine d’élèves, de parents et d’enseignants de l’ORT Strasbourg, Simone Polak raconte sa naissance à Schirmeck, son enfance à Saverne, la rafle, le premier enfermement à Drancy, le trajet infernal de trois jours dans des wagons à bestiaux qui sentaient déjà la mort, avec des vieux, malades ou handicapés, la sélection sur la rampe du sinistre camp, les dernières paroles de sa mère lorsqu’ils arrivent à Auschwitz-Birkenau… Ils sont séparés, et elle ne reverra plus ni sa mère ni son jeune frère. Les journées à travailler sans but, la faim, la fatigue, la chaleur et le froid, la lutte pour la survie, le quartier des malades, le Krakenrevier d’Auschwitz, la solitude, le passage à Bergen-Belsen et Theresienstadt , puis le retour difficile à Strasbourg, avec une longue maladie, la tuberculose osseuse, la difficile et impérieuse reconstruction, le silence durant près de 70 ans…

« Lorsque nous sommes rentrés à Strasbourg avec mon oncle, tous ceux qui étaient revenus avaient été victimes de la guerre, incorporés de force, déplacés, déportés, victimes des bombardements, blessés ou malades… Il était alors impensable de parler de notre souffrance… » a-t-elle dit pour justifier en partie ce long silence. La seconde raison qu’elle évoque « il fallait se reconstruire, oublier le passer et aller de l’avant ! »

En réponse à une question d’un élève sur l’antisémitisme, Simone Polak répond : « Je veux avertir les personnes, les jeunes, sur ce à quoi peut aboutir l’antisémitisme et le racisme… A la sortie des camps et après Nuremberg, on disait : plus jamais ça… C’est pour cela que je témoigne aussi » 
Ce livre-témoignage qui rassemble les terribles épreuves qu’elle a vécues, Simone Polak a décidé de l’écrire à presque 90 ans, sept décennies après être revenue d’Auschwitz-Birkenau et Bergen-Belsen. « Au travail, mes collègues ne connaissaient rien de mon histoire, ma famille non plus ne connaissait pas la vraie histoire, » explique la nonagénaire au regard clair et bienveillant et à l’esprit toujours positif. 
La mère d’une élève présente souligne sa sérénité et son calme durant ce long témoignage : « Merci pour votre remarque, mais que voulez-vous que je vous dise, il faut aller de l’avant et penser à la vie… Je suis effectivement plus sereine aujourd’hui. » ajoute-t-elle.
En 2015, Simone Polak a été invitée avec d’autres rares survivants par François Hollande pour les 70 ans de la libération d’Auschwitz Birkenau. « Je me suis rendu compte que d’autres avaient parlé et écrit ». Elle décide d’en faire de même et contacte Muriel Klein-Zolty, écrivaine publique à Strasbourg qui découvre alors la « boîte à malices » de Simone, une boîte contenant des dizaines de feuillets. Ensemble, elles vont réussir à mettre des mots sur tout le reste… 
Ce témoignage unique d’une des trois derniers rescapés d’Auschwitz à Strasbourg, a été un moment fort pour les personnes présentes et pour les
élèves des deux classes de Seconde GT qui partiront du 3 au 6 juin pour un périple de la Mémoire sur les principaux sites de la Shoah en Pologne.

Simone Polak aux cotés de la présidente du Comité des parents d’élèves de l’ORT Strasbourg Magali Palacin et du directeur de l’établissement, Michel Benoilid qui a présenté l’ouvrage de Madame Polak « Agis, comme si j’étais toujours à tes côtés » avant son intervention.

La rue Simone Polak à Gevingey dans le Jura, 
inaugurée il y a quelques semaines par le maire du village, Mr Christophe Nouze.

Contacts Strasbourg

Le mot du directeur - Strasbourg

Les étudiants en Design de Mode de l’ORT Strasbourg à l’épreuve des podiums au Gabion de Drusenheim

C’est sous le signe du Printemps de l’Ecriture 2019 que le défilé annuel des étudiants de la filière design de mode de l’ORT Strasbourg s’est inscrit une nouvelle fois. Cette importante manifestation académique suscite chaque année de nombreux projets dans toute la Région Grand Est sur le sujet choisi. Pour le Printemps 2019, c’est le thème du Hasard qui a fédéré et fédèrera jusqu’en juin, les travaux d’écriture, de nouvelles et de poésies, de bandes dessinées, de peinture… et de création de mode.
Thème difficile mais porteur et aux occurrences multiples dans les arts plastiques et les arts appliqués, le sujet du Hasard a suscité, à l’occasion de ce défilé, des pratiques croisées dans le domaine de la mode, des variations de symboles et de sens, des recherches de matières et des jeux de transfert. Il a permis d’engager le déploiement d’un vocabulaire et d’une grammaire propres à la mode, extrêmement riches et aux références multiples…

Emmenés par tous les enseignants de la filière, dont les professeurs de créa-mode Miglena Jikova, Audrey Hueber-Katz et Célia Laville, ces défilés de mode ont une notoriété bien assise et ont remporté de beaux succès les précédentes années, au musée Wurth France d’Erstein, à la Max Eyth Schule et à la Mairie de Stuttgart, à l’Hôtel Hilton de Strasbourg, à la grande salle l’Aubette, à la Fashion Week de Strasbourg et au Gabion sur le Rhin à Drusenheim…

Près de 650 personnes étaient présentes à cette manifestation
dont près de 100 étudiants et mannequins. Le maire de Drusenheim , Jacky Keller, et toute son équipe, la directrice du pôle culturel de Drusenheim, Anne-France Boissenin, Raymond Kern, président du Comité de l’ORT Strasbourg, Michel Benoilid, directeur de l’ORT, Gaby Guigui, directeur adjoint, Sylvie Schilio à la gestion du projet, Richard Aboaf, chargé de l’action culturelle, le staff au complet et les enseignants de l’établissement, les représentants de l’Académie, du Rectorat et de la Daac, Sébastien Roos IA - IPR d’Arts plastiques et d’Histoire des Arts, Jean-Michel Koch, Inspecteur d’Académie honoraire, Gilbert Roos, le Consul honoraire d’Israël et Lakhdar Messoussi, représentant le Consul général du Maroc à Strasbourg, Thierry Roos, vice-président du CIBR et conseiller municipal de Strasbourg, des élus des communes des deux rives du Rhin, des conseillers municipaux et départementaux, le président de l’AMOPA, Martin Bruder, l’artiste Paso, Isabelle Simon, vice-présidente des vitrines de Strasbourg, de très nombreux amis des deux structures invitantes ainsi que des partenaires et sponsors de la soirée étaient présents au Gabion de Drusenheim…

Retour sur le défilé de mode 2019 réalisé par les étudiants et les enseignants de l'ORT Strasbourg.#wouaou #noussommesfiersdelareussitedenoseleves #teamORT #ouch #creercestlavie #legabion #drusenheim #ortstrasbourg #ortfrance

Publiée par ORT Strasbourg sur Mercredi 29 mai 2019

Venus de la région Auvergne-Rhône-Alpes, de Bretagne, des Pays de Loire, de la Bourgogne-Franche-Comté et de tout le Grand-Est, certains parents avaient traversé la France pour saluer avec fierté le travail de leurs enfants.

Une fois de plus, les étudiants de l’ORT Strasbourg nous ont étonnés avec leurs créations. 135 ensembles surprenants au graphisme, aux couleurs, aux compositions et aux matériaux inspirés de plusieurs périodes et mouvements artistiques ont été présentés à ce véritable show. On connait les collaborations saillantes entre l’art et la mode qui se font la courte échelle à la bourse des valeurs ajoutées, mais l’imaginaire, le foisonnement, la variété, la créativité des étudiants… qui s’inscrivent entre tradition et modernité, se sont conjugués, une fois de plus, sur le thème académique du Hasard, pour le plaisir des spectateurs présents ce mercredi soir 3 avril au magnifique Gabion de Drusenheim à travers le 11ème défilé de mode des étudiants de l’ORT Strasbourg…

Le Printemps de l’Ecriture a été institué en 1987 par l’Académie de Strasbourg et la DAAC (Délégation Académique à l’Action Culturelle). Il propose chaque année un nouveau sujet à destination de toutes les classes de l’Académie, de la maternelle jusqu’aux formations post Bac.

Ce Printemps de l’Ecriture trouve chaque fois une éclosion renouvelée et la voix du succès. Il est couplé aux Rencontres d’écrivains, mais il accueille aussi la richesse et la variété des productions artistiques qu’il suscite à travers l’Académie de Strasbourg qui, de toute évidence, montre l’importance de ces confluences créatives et festives dans le domaine de l’Ecriture, du dessin, de la peinture ou de la création de mode.

Le thème Par Hasard constitue une belle perspective résumant bien l’acte créatif, qui se saisit du hasard pour en faire un geste artistique assumé, un geste qui transforme l’imprévu en coup d’éclat…

Le défilé de mode des étudiants de l’ORT Strasbourg, en partenariat avec la mairie de Drusenheim et le pôle culturel, en a été une belle démonstration.

Richard ABOAF