Lundi 3 avril 2023, Hommage à Georges Wodli devant l’ORT Strasbourg

Lundi 3 avril 2023, 80 ans après sa disparition et en présence de nombreuses personnes,
présidente et membres du Souvenir français, porte-drapeaux, représentants des cheminots de la SNCF, syndicalistes, membres du Consistoire Israélite du Bas-Rhin, de l’Ecole du Travail Israélite, responsables de la direction de l’établissement, enseignants et élèves de Seconde GT de l’ORT… une cérémonie émouvante s’est déroulée devant notre établissement, à la mémoire de Georges Wodli, cheminot, syndicaliste et résistant, torturé et assassiné dans les sous-sols de l’ORT Laure Weil, alors siège de la Gestapo, le 2 avril 1943, son corps a été ensuite transféré au camp du Struthof Natzweiler dans les Vosges pour y être brûlé dans le four crématoire.
Les interventions de la présidente du Souvenir Français, madame Anne Heintz puis des élèves de Seconde GT de l’ORT Strasbourg, ont rappelé le parcours de Georges Wodli et sa fin tragique dans nos murs il y a 80 ans.
Evocations, dépôt de gerbes, lecture de la dernière lettre de Georges Wodli à son épouse et minute de silence ont ponctué cette cérémonie.


Biographie : Georges Wodli est né le 15 juillet 1900 à Schweighouse-sur-Moder qui faisait alors partie de l’Empire allemand, il est mort à Strasbourg sous la torture dans les locaux de l’actuelle établissement ORT Laure Weil, alors siège de la Gestapo, au cours de la nuit du 1er avril au 2 avril 1943, il était cheminot de la militant communiste, syndicaliste et résistant français.
Apprenti ajusteur aux ateliers de Bischheim de la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine, ce fils de cheminot est mobilisé à 18 ans dans la marine allemande, où il prend part à un soulèvement spartakiste à Kiel. Après la fin de la guerre et l’Alsace-Lorraine redevenue française, il effectue son service militaire de 1920 à 1922 à Toulon. Puis il se rend en région parisienne où il apprend la langue française et se fait embaucher aux usines Renault, Farman, puis Hispano-Suiza. Il s'implique dans les luttes sociales et rencontre le cheminot Pierre Semard, qui l'incite à rejoindre le Parti communiste. Il en reste membre malgré la scission qui a lieu en Alsace en juillet 1929 et se voit promu au bureau régional Alsace-Lorraine du parti en 1930, année où il entreprend un voyage en URSS.
De retour en Alsace en 1925, il reprend son activité à Bischheim, s'installe à Schiltigheim et milite pour l'unification du syndicalisme cheminot et devient en 1930 secrétaire général de l’Union des syndicats des cheminots d’Alsace-Lorraine à la CGTU puis à la CGT, qui soutient activement le Front populaire de Léon Blum, dans la seconde moitié des années 1930.
Il est candidat pour le Parti communiste aux élections législatives de 1932 à Molsheim, où il n'obtient que 1 330 voix contre 10 891 face au catholique Henri Meck (Union populaire républicaine). Quatre ans plus tard, 2 658 voix se portent sur lui face au même adversaire. Depuis 1933, il se consacrait à l'aide à la résistance allemande des communistes en participant à l'édition des journaux clandestins Die Rote Fahne et de Die Deutsche Volkszeitung, qu'il faisait parvenir en Allemagne par la Suisse ; il anime des campagnes pour les antifascistes victimes des nazis, comme Ernst Thälmann, Edgar André, Liselotte Herrmann et autres opposants au régime hitlérien.
Mobilisé dans l'armée, il est fait prisonnier lors de la débâcle. Il s'évade le 2 septembre 1940, fait pour lequel il est condamné par contumace pour désertion, et rejoint Paris. Le PCF, dont il a été membre du comité central de 1932 à 1937 (il devient suppléant au Congrès de 1937), étant alors interdit, il est chargé de rétablir la liaison avec les communistes de la zone annexée. Il revient en Alsace début 1941 sous le pseudonyme de « Jules » avec une moustache pour se rendre moins identifiable. Il participe à une édition bilingue clandestine de L'Humanité. Il dirige le réseau Wodli, organisant la résistance d'inspiration communiste dans la région, avec son adjoint Georges Mattern (pour le Haut-Rhin), et en liaison avec le groupe Mario (actif en Moselle). Le sabotage de l'exploitation ferroviaire, l'organisation de filières de passage entre les zones française et annexée, l'aide à l'évasion des prisonniers français, soviétiques, polonais dans les camps allemands installés en Alsace-Lorraine, la diffusion de tracts constituèrent des formes privilégiées d'action des groupes qu'il dirigea.
Sa famille est expulsée et se réfugie à Gretz en 1942. C'est en allant la rejoindre qu'il est arrêté par la police de Vichy à Chatou (Yvelines) le 30 octobre 1942. Il est livré à la Gestapo puis interné par les nazis au camp de Schirmeck-La Broque en janvier. Il succombe finalement à la torture au siège de la Gestapo, rue Sellénick, actuelle école ORT à Strasbourg. Son corps est aussitôt brûlé au four crématoire du camp de concentration du Struthof.

Exposition des maquettes miniatures de Tiphaine Hemery, étudiante en DNMADE L2

Tiphaine Hemery est étudiante en 2ème année de DNMADE, parcours Mode et textile à l’ORT Strasbourg… Elle est la fille de Philbert Hemery, décorateur de talent, restaurateur du patrimoine installé en Bretagne, elle a depuis de nombreuses années un penchant pour la création, installée en Illustratrice Freelance depuis peu, illustratrice pour album de jeunesse, elle a réalisé de nombreux travaux avant d’entrer au lycée ORT Strasbourg pour acquérir ce diplôme national tant convoité des métiers d’art et du design.

Elle a présenté durant le mois de mars au CDI de notre établissement une exposition qu’elle a intitulé « Mon refuge », un ensemble de maquettes miniatures à l’échelle 1/20ème, des intérieurs et des environnements inspirés de la décoration et du mobilier d’intérieur du XVIIIème siècle, des petits salons, des petites chambres à coucher ou des boudoirs…  

« Des petits lieux calmes, tendres et doux, des lieux de sécurité… » comme elle le souligne dans sa présentation. Le sujet, graphique au départ, a été engagé en 1ère année de DNMADE, durant le cours d’expression plastique d’Emilie Graebling, il a donné lieu ensuite à des versions miniatures en 3 dimensions, qui nous invitent à entrer dans son univers, dans ce-s  refuge-s, véritables petit bijoux de décoration, de précision et d’équilibre.

Rencontre des élèves de Seconde Passerelle avec la journaliste Anne-Claire CIEUTAT et avec l’auteure Beevy JALMA

A l’initiative des documentalistes de l’établissement, Tiphaine Larroque et Jordan Casaccio, mardi 14 mars 2023, les élèves de Seconde Passerelle ont eu l’occasion d’échanger avec Anne-Claire Cieutat, journaliste et critique de cinéma, co-fondatrice et rédactrice en chef de Bande-à-part.fr, dans le cadre de leur participation au dispositif national Lycéens et apprentis au cinéma.

Les six élèves de Terminale, qui ont choisi l’option cinéma au lycée avec Lionel Courtot, se sont joints à la rencontre.

Les élèves ont pu découvrir les métiers du cinéma en tant qu’art et industrie. Ils ont également envisagé les tenants et aboutissants de la critique de film.

Le poids des mots et l’équilibre à trouver entre la subjectivité et la recherche de l'universel dans l'écriture d'une critique ont par exemple été envisagés.

Et dans le cadre du Printemps de poètes, des élèves volontaires ont participé à un atelier d’écriture créative mené par l’auteure Beevy Jalma.

Dans une ambiance intimiste et inspirante, ils ont pensé, imaginé, écrit sur le thème des frontières. Ils pourront présenter leurs poèmes au concours de la RATP.

« Agis comme si j’étais toujours à tes côtés »

Conférence -témoignage de Simone Polak avec les élèves des lycées ORT et Sainte Clothilde de Strasbourg

« Agis comme si j’étais toujours à tes côtés », c’est la dernière recommandation que la maman de Simone polak lui a adressé dans le wagon à bestiaux du convoi 74 du 20 mai 1944 qui les conduisait avec le petit frère âgé de sept ans à Auschwitz-Birkenau… 70 ans plus tard, cette recommandation devenait le titre de son ouvrage, un témoignage tardif qui allait la faire sortir de son silence. 

« Je me suis rendu compte que d’autres avaient parlé et écrit »

En 2015, Simone Polak a été invitée avec d’autres rares survivants par François Hollande pour les 70 ans de la libération d’Auschwitz Birkenau. « Je me suis rendu compte que d’autres avaient parlé et écrit » avait-elle dit à ce moment-là…

C’est durant deux heures entières qu’elle a parlé aux élèves des lycées ORT et Sainte Clothilde de Strasbourg, lors d’un après-midi de témoignage émouvant et fort aux dire d’une jeune élève de Seconde GT.

C’est l’histoire d’une poupée reçue pour ses 12 ans, abandonnée lors du départ de la famille à l’arrivée des allemands, spoliée avec le mobilier de la maison de Saverne, retrouvée et exigée aux voisins lors de son retour, orpheline et âgée  de 16 ans à l’issue de la guerre… qui a ouvert ce témoignage.

La famille de Simone Polak, sa mère et son petit frère de 7 ans, se réfugient dans le petit village de Gevingey dans le Jura en zone dite libre après leur exode, c’est au printemps 1944 que la famille fut dénoncée et déportée à Auschwitz en passant par Drancy et Bobigny. 1200 personnes, hommes femmes, enfants, vieillards, faisaient partie du convoi 74. Elle fut parmi les rares personnes à revenir, orpheline.

Une mémoire exceptionnelle de tous les instants vécus

Simone Polak raconte avec une mémoire exceptionnelle les histoires et les expériences vécues, son enfance, la dénonciation, la rafle, le premier enfermement à Drancy, le trajet infernal de trois jours dans des wagons à bestiaux qui sentaient déjà la mort, avec des vieux, des malades ou des handicapés, l’arrivée à Auschwitz, la sélection sur la rampe du sinistre camp, les dernières paroles de sa mère, leur séparation, la déshumanisation, le tatouage, la quarantaine, les appels qui duraient des heures, la mort qui rodait à ses côtés jusque dans les châlits, les brimades et les coups, les journées à travailler sans but, la faim, la fatigue, la chaleur et le froid, la lutte pour la survie, l’amitié d’une étrangère nommée Sarah mais aussi le sentiment de solitude, le quartier des malades, la baraque des polonaises, le courage et les efforts qu’il fallait avoir pour préserver une once d’humanité, le passage à Bergen-Belsen, la libération par l’Armée rouge puis le difficile retour à Strasbourg, avec une longue maladie, la tuberculose osseuse consécutive aux coups assénés par un SS mécontent de son travail de cantonnier… la difficile et impérieuse reconstruction d’une orpheline alors âgée de 16 ans.

Les mots de Vladimir Jankelevitch dans son livre L'imprescriptible :

« On croyait savoir et on ne savait pas encore, ni à quel point. » avaient alors  une résonnance forte au milieu de tous, élèves et enseignants.

Et Simone Polak de rajouter « Lorsque nous sommes rentrés à Strasbourg avec mon oncle, les rares personnes qui étaient revenus avaient été victimes de la guerre, incorporés de force, déplacés, déportés, victimes des bombardements, blessés ou malades… Il était alors impensable de parler de notre souffrance… » tant d’autres avaient souffert, mais le sort réservé aux Juifs était tout de même terrible a-t-elle souligné pour justifier en partie ce long silence. La seconde raison qu’elle évoque : « il fallait se reconstruire, oublier le passer et aller de l’avant ! »

Simone Polak réussit à nous dire avec une sobriété inouïe, sans rien d'incantatoire ni de larmoyant ce que fut cette terrible expérience vécue de la Shoah. La nonagénaire au regard clair et bienveillant, à la mémoire infaillible, à l’esprit généreux et toujours positif a quitté la salle à l’issue de cet exceptionnel récit  sous les applaudissements des jeunes lycéens en s’appuyant sur son déambulatoire. Ce témoignage unique de l’une des dernières rescapées d’Auschwitz à Strasbourg, a été un moment unique et fort pour les personnes présentes et pour les élèves des deux classes de Seconde GT de l’ORT Strasbourg qui partiront en mai  prochain pour un périple de la Mémoire sur les principaux sites de la Shoah en Pologne et pour ceux de Sainte Clothilde qui partiront eux pour un périple mémoriel en France, les deux groupes seront accompagnés par leurs enseignants et par le guide-conférencier David Ohnona.

Participation des élèves de l’atelier théâtre de l’ORT Strasbourg au colloque  Foi et Déportation  à la Région Grand-Est

Le jeudi 16 et le vendredi 17 mars se sont déroulées à l'hôtel de la Région Grand-Est les Rencontres Foi et Déportation organisées par le CERD (Centre européen du résistant déporté du Struthof-Natzwiller) et la Région Grand-Est.

Les étudiants de l'atelier théâtre de l'ORT Strasbourg, dirigés par Lionel Courtot, sont intervenus à plusieurs reprises, entre les conférences de ce colloque, en lisant des poésies, des textes historiques ou littéraires en relation avec les thèmes abordés... 

Blanche Desgrées du Loû, Alice Faÿ, Alexis Sablayrolles, Agathe Winstel, Valentine Gendre et  Inaïa Mhoudhoir (étudiants en DNMADE L2) ont donné vie avec talent à des textes devenus des classiques lors de lectures performance.

Le texte de la chanson Nuit et Brouillard de Jean Ferrat, des textes du général Ludendorff,  des extraits du livre de Jean Héricourt, Requiem à Buchenwald, de  La Nuit  d’Elie Wiesel, des extraits du poème de Dietrich Bonhoeffer (une prière écrite durant sa captivité), de l’ouvrage Sonderkommando, dans l’enfer des chambres à gaz  de Shlomo Venezia ainsi que des extraits de l’ouvrage de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, A Ravensbrück, ont été portés par nos étudiants de DNMADE.

" Où est le bon Dieu, où est-il ?" Demanda  quelqu'un placé derrière Elie Wiesel lors d'une pendaison publique au camp d'Auschwitz dans son livre - La Nuit -

A cette interrogation, de nombreux déportés juifs et chrétiens, ont répondu que Dieu s'était arrêté à l'entrée des camps. D'autres au contraire, ont pensé que malgré cette incarnation du mal absolu, Dieu était resté présent à leurs côtés.

Dans des conditions infernales et un environnement contraint, la spiritualité et la pratique de la foi ont été pour certains, des moyens de résister, et même de sublimer l'épreuve qui s'imposait à l'homme ; il n’en a pas été de même pour tous les déportés, quelle qu’ait été la foi qu’ils portaient.

De nombreux intervenants, hommes de foi, juifs, catholiques et protestants,   historiens et universitaires sont intervenus lors de ce colloque sur des thèmes aussi différents que la foi et les pratiques religieuses dans les camps, la résistance spirituelle et la répression nazie, l'existence du mal et la spiritualité, la foi et la déportation au service de la pédagogie, la nouvelle lecture des croyants aujourd'hui...

Ces rencontres inédites à Strasbourg et dans tout le Grand Est, ont été des moments de réflexion de haute tenue et ont offert au public, une possibilité de se pencher sur les enseignements que l’on peut retirer dans une société qui demeure confrontée au mal et à la violence.

David Teboul à l’ORT Strasbourg

" On m'a parfois demandé comment j'avais pu, après les camps, retrouver le désir de vivre. La seule réponse valable à mes yeux est celle-ci : on n'a pas le choix. Cela me paraît valable pour une personne comme pour un pays tout entier. " Simone Veil

À l’invitation de Lionel Courtot, l’écrivain, scénariste et réalisateur, David Teboul était présent à l’ORT Strasbourg le jeudi 9 mars pour rencontrer les étudiants de DNMADE L2 et échanger avec eux sur son travail et  principalement sur le film  Simone Veil et ses sœurs nées Jacob*  qu’il a réalisé après 20 ans d’entretiens avec Simone Veil et ses proches.

Auteur de plus d’une dizaine de films pour la télévision dont Un siècle d’écrivains - Yves Saint Laurent - Bardot, la méprise - Histoire(s) d’elle - La France, l’Europe des Ecrivains - Sigmund Freud, un juif sans Dieu - Hervé Guibert, la mort propagande -  Simone Veil, une histoire française… et pour le cinéma, La vie ailleurs et Mon amour,  David Teboul a également écrit plusieurs livres dont Boris Mikhailov (2011), L’aube à Birkenau, récit recueilli de Simone Veil (2019) et La vie après Birkenau (2022). 

Cette triple expérience d’écrivain, de scénariste et de réalisateur a été doublée chez David Teboul d’une réflexion et d’un engagement artistique forts, il a suivi le grand couturier Yves Saint Laurent durant plusieurs années dans le huis clos d'un hôtel particulier Napoléon III, il a dévoilé son quotidien fait d'un exceptionnel savoir-faire et d'une perfection rarement atteinte lors d’un film orienté sur son processus créatif…

Mais chez David Teboul, l’obsession de la mémoire comme vecteur d’histoire-s est très souvent présente, la mémoire non pas comme une fonction d’intégration et de conservation mais comme une forme de vie indispensable à la réflexion et à la projection de chacun dans le futur.

Les questions posées par les étudiants autour du film  Simone Veil et ses sœurs nées Jacob  ont porté sur la genèse du projet, sur le processus de création cinématographique, sur la relation qui a été construite avec Simone Veil, le cadre intime et la famille, la relation de cette femme avec l'histoire de la déportation et l'empreinte que cette terrible blessure a pu avoir sur sa carrière politique...

C'est le portrait épique et intime d'une femme forte au parcours hors du commun qui a bousculé son époque en défendant un message humaniste d'une brûlante actualité, qu'a développé David Teboul avec beaucoup de sincérité et de vérité. 

*Les étudiants de DNMADE avaient pu visionner le film avant  la rencontre avec David Teboul

Les étudiants de DN MADE de l’ORT Strasbourg visitent l’ENSISA de Mulhouse

Mercredi 8 mars, les étudiants de DN MADE  L2 et L3 du parcours textile de l’ORT Strasbourg ont visité l’ENSISA à Mulhouse avec leurs enseignants, Miglena Jivkova, Célia Laville et Valérie Etter.

L’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs Sud-Alsace (ENSISA) forme depuis 160 ans des ingénieurs pluricompétents. Cette école propose plusieurs parcours et formations pour 5 diplômes d’ingénieur dans les domaines de l’automatisme, du génie industriel, de l’informatique et réseaux, de la mécanique et dans le domaine textile et fibres. C’est ce dernier parcours qui a intéressé nos étudiants et motivé leur déplacement.

Les enseignants et étudiants de l’ENSISA ont présenté un panel varié de leurs activités de recherches aux étudiants de l’ORT Strasbourg, ces derniers ont été impressionnés par les machines de filature, de tricot et de tissage et ont pu échanger avec des enseignants chercheurs sur les sujets abordés par les ingénieurs textiles formés à l'ENSISA. Ils ont également pu profiter d'une présentation des domaines d'applications du textile innovant, notamment dans le champ médical et celui du recyclage.

Cette spécialité Textile & Fibres à l’ENSISA est fortement liée au Laboratoire de physique et mécanique textiles. Grâce à ces liens étroits avec la recherche, la transmission de la technique via les entreprises et les connaissances spécifiques à l’ingénierie des fibres, la formation garantit une mise à jour constante des enseignements pour former des ingénieurs textiles compétents et capables d’anticiper les mutations de l’industrie textile de demain.

Cette visite a été très appréciée par nos étudiants de DNMADE, qui ont été impressionnés par la qualité des installations et par le panel des recherches appliquées dans cette spécialité Textile & Fibres. Noter que ce domaine précis constitue la spécialité historique de l’établissement, issu de l’école technique créée en 1861, la plus ancienne école textile de France.

INFO ADOS avec le Professeur Israël Nisand et les classes de Seconde de l’ORT Strasbourg

Le Professeur Israël Nisand, Professeur de gynécologie obstétrique, Professeur émérite des universités à la faculté de médecine de Strasbourg, aujourd’hui chef de la maternité à l’hôpital américain de Paris, spécialiste du diagnostic prénatal, de l’IVG, de la procréation médicalement assistée, des questions de bioéthique et d’éthique médicale… est intervenu le mercredi 8 mars avec les classes de Seconde Passerelle et de Seconde GT de l’ORT Strasbourg, sur le thème INFO ADOS ;  Cette structure a été créée par le Professeur Israël Nisand il y a une vingtaine d’années au CMCO de Strasbourg pour répondre de manière professionnelle, médicale et anonyme, aux adolescents et aux jeunes qui rencontrent des écueils autour des problèmes liés à la sexualité durant leurs années de scolarité et au-delà.

Le professeur Nisand a abordé de nombreux points :

Les grands principes qui régissent les relations entre les deux sexes, l’aspect biologique, anatomie et physiologie liés à la sexualité, les problèmes de la puberté, la  contraception, les MST, les IVG… Mais pas seulement, en qualité de  spécialiste des questions de bioéthique, le Professeur Nisand a abordé également le problème de la liberté et de la responsabilité face aux choix personnels, les valeurs et les normes, les problèmes juridiques également liés aux déviances sexuelles dans la société.

Les élèves ont été très intéressés par cette intervention et en dehors des questions anonymes transmises par écrit au conférencier, ils sont intervenus durant près d’une demi-heure à l’issue de l’exposé, questionnant le Professeur Nisand sur tous les aspects et sujets de son intervention.

C’est à travers une approche scientifique globale, positive et bienveillante que le Professeur Israël Nisand a pu développer sa conférence et les différents thèmes abordés devant l’ensemble des élèves de l’établissement, qui n’ont pas manqué de l’applaudir longuement à l’issue de son intervention.

Préparation des classes de Seconde passerelle de l’ORT Strasbourg au CNRD 2023

Mardi 7 février, les 2 classes de Seconde passerelle de l'ORT Strasbourg ont participé à une journée préparatoire au Concours national de la résistance et de la déportation à la BNU, Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, place de la République.

Cette journée préparatoire a illustré sous forme de conférences et d'ateliers de groupe, le sujet du CNRD 2022-2023 : «L'école et la Résistance. Des jours sombres au lendemain de la Libération (1940-1945)».

Le CERD du Struthof Natzwiller, l'ONAC, l'AERIA et les Archives d'Alsace ont animé ces ateliers durant toute la journée. 

Nos élèves de Seconde passerelle présenteront un dossier collectif sur le sujet au mois de mars, ils prépareront ce dossier avec leur professeure d'histoire-géographie, Justine Isenbrandt.  Depuis 1961, le Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) vise à perpétuer la mémoire de la Seconde Guerre mondiale chez les collégiens de troisième et les lycéens. Il mobilise chaque année plus de 40 000 candidats. Ce concours s'inscrit ainsi dans une démarche d'éducation à la citoyenneté et est une composante essentielle du parcours citoyen de l'élève.